Au bord du gouffre

Toi qui me lis, je le dis, je n’arrive plus à faire semblant. À oublier que derrière ces belles images qui accompagnent mes publications, il y a ma vie qui tombe en miettes.

Aujourd’hui, à 55 ans, je ne sais pas où je vais loger le mois prochain, je ne sais pas comment je vais payer ce que j’ai à payer.

Même avec tout ce que j’ai pu déployer, un vide abyssal s’ouvre devant moi : zéro client, zéro contrat, zéro revenus (à part les minimas sociaux, merci mais insuffisants), zéro épargne, zéro bien immobilier.

Bien sûr, tout est plus complexe que ce que je te résume et certain.es qui connaitraient les détails m’enjoindraient de laisser tomber le conflit qui me lie avec mon ex-conjoint et qui me prive de mes droits et de mes besoins les plus élémentaires.

Mais malgré les « conseils », bien intentionnés, les avis, je persiste à dire que « non » est une phrase complète et que le harcèlement n’est pas que physique. Il peut être insidieux, fait de silence et de refus répétés et creuser lentement une usure dans le moral pourtant enjoué et optimiste que j’ai.

Donc, pour dire que je vais garder les belles photos faites avec Agathe pour les publications que je vais avoir le courage, l’énergie et l’envie de poster mais mon cœur n’y est plus et je ne garantis rien quant à la suite.

Ces belles photos sont comme un symbole du renouveau qui se faisait en moi… enfin, après un divorce long (rallongé par la période covid) et une incompréhension de plus en plus grande de celui avec lequel j’avais partagé 28 belles années.

Ces photos sont le reflet de la plus belle part de moi que je veux continuer à diffuser.

Et pour finir, je te remercie, toi qui me lis, d’être là, justement pour me lire et de me le faire savoir par tes si gentils mots, tes smileys, tes fleurs et tout ce qui réchauffe le cœur.

A bientôt !

Cette lettre finit un peu en cliffhanger (comme la fin d’un épisode de série) avec un suspens que même moi, je ne sais pas comment il va se résoudre.

Aussi, un peu d’indulgence de ta part me fera du bien si tu attends un peu plus que d’habitude pour avoir de mes nouvelles.

Bises,

Dominique

PS : Comme avant de sauter du bord d’une falaise, je me dis que le parachute dans mon dos va s’ouvrir.

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