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Billets d’Humeurs (aussi à écouter)
Les Routes du Bien-Être - 35
« Pourquoi fallait-il qu’il entende ces paroles aujourd’hui, dans la situation qui était la sienne depuis la veille ? Pourquoi la vie offrait-elle de telles coïncidences, une telle synchronicité ? »
Laurent Gounelle, Le Jour où j’ai appris à vivre
Je fais un bond en avant jusqu’à 2023, moment de la prise de décision et du début du développement, du démarchage de l’application et du site.
Cette année-là a donc été celle de l’achat du nom de domaine les routes du bien-être, la décision de travailler avec mon fils qui développerait l’application et une prospection active de pros pour les inciter à s’inscrire en commençant par mon carnet d’adresse.
Les Routes du Bien-Être - 34
« On juge normal le départ de nos aînés, une normalité qui ne procure ni baume ni consolation mais nous laisse au contraire l’impression que plus rien ne sera pareil »
Eric-Emmanuel Schmitt, La Traversée des temps, Paradis perdu
Est-ce que l’invisibilité de certaines thérapies en France viendrait de notre héritage colonial où certains peuples disaient apporter la civilisation à d’autres peuples qu’ils disaient indigènes ou sauvages et par conséquent décidaient de la supériorité d’une façon de soigner par rapport à une autre ?
les routes du bien-être - 33
« Esther demande pourquoi les gens sont tristes. C’est simple, répond le vieillard. Ils sont prisonniers de leur histoire personnelle. »
Paulo Coelho, le Zahir
J’aurais pu me décourager en découvrant que le site “la route du bien-être” existe déjà sur internet. Mais non, et donc je reviens à la charge et je demande à mon fiston qu’il cherche « LES » routes du bien-être. Il me dit que c’est libre. Aussitôt, je lui réponds « j’achète ».
Mon expérience de ne pas savoir suffisamment, de ne pas connaître ces thérapies, ces gens formidables comme s’ils étaient invisibles, me guide, me pousse, me tire. Peu importe comment cela est compris. Je me sens portée.
Les routes du bien-être - 32
" « Tu sais compter jusqu’à dix, après c’est l’aventure » avait résumé Noah Rosen en matière de mise en garde."
John Irving, Je te retrouverai
Mon premier roman, le Tourbillon de la vie, pullule d’auto-corrections soi-disant plus fluides ! Et qui s’avèrent être des censures finalement !
Je pense aujourd’hui à tous ces mots que je raye de mon vocabulaire, qui me font désapprouver certains discours et j’ouvre ici le sac où je les ai mis : “il faut, je dois, un jour, demain, peut-être, j’essaye, arrêter de dire, arrêter de faire, s’excuser, mais, croire ce qu’on voit, demander, cadrer, jamais, toujours, interdit, emprisonner, enfermer, exiger, obligatoire et tant d’autres.”
Les routes du bien-être - 31
« Il y a tant d’espérance dans le cœur d’une femme amoureuse. On peut la bafouer, la maltraiter, elle espère toujours »
Katherine Pancol, la mariée portait des bottes jaunes
Pour revenir sur le poème de Virginia Satir (lire article précédent), il évoque exactement ce que j’ai ressenti à beaucoup de moments de ma vie : cette sensation de ne pas être écoutée, de subir des conseils qui n’étaient pas appropriés, et aussi surtout, de NE PAS m’écouter.
Les routes du bien-être - 30
Mot oublié « Farrago » (nom masculin) : mélange confus de choses disparates. Ex. : « je n’arrive pas à me sortir de ce farrago de paperasses ! »
Donc au début, dans mes idées pour l’application les Routes du Bien-Être, je voulais tout en même temps : les pros dont j’ai fait une liste qui m’a impressionnée (je connaissais vraiment tous ces gens !), les utilisateurs à convaincre, un Instagram, un Facebook, etc.
Et pour que ce soit viable et attractif, il fallait penser à une version Premium.
Et si nous suivions notre rythme ?
conte métaphorique
Il était une fois une cigogne qui allait de par les continents. Elle allait du Nord au Sud en hiver et du Sud au Nord en été. Et ceci avec beaucoup d’entrain et de courage. Elle aimait bien ces longs voyages et pourtant elle se disait qu’elle s’arrêterait bien de temps en temps pour visiter les jolis villages et les villes ainsi que les campagnes, les forêts, les montagnes, les prairies, les îles. Avec ses compagnes cigognes elles ne faisaient que tremper leur long bec dans les points d’eau et elles en profitaient pour rafraîchir leur plumage poussiéreux qui séchait ensuite avec les alizés ou autres vents chauds qu’elles croisaient.
Les Routes du Bien-être - 29
« Si vous n’êtes pas prêt à donner pendant longtemps, vous n’accéderez pas à la meilleure version de vous-même et de votre business. »
Margaux Klein, Bonjour Richesse
La culpabilité.
Ce genre de réflexions « il suffit », « c’est facile », qui me faisaient me sentir coupable m’ont fait prendre du recul par rapport à mes propres discours. Je déculpabilise en posant des questions ou je laisse courir comme on dit. Je n’en fais pas une affaire personnelle, comme il est dit dans les Accords Toltèques, livre de Miguel Ruiz publié en 1996.
les routes du bien-être - 28
« L’important est de ne jamais cesser de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’être. »
Albert Einstein
Pour en revenir à la notion de temps évoquée dans la dernière publication, qu’en est-il lorsque nous accédons, comme cela m’est arrivé lors de la nuit noire de mon âme, à une autre réalité lorsqu’un voile d’incompréhension se déchire ? Cette autre réalité qui balaye tout ce que nous connaissions ? En ce qui me concerne, cela a été le début du discernement que beaucoup autour de moi et même des proches étaient loin de saisir ou même de comprendre ce que je vivais.
les routes du bien-être - 27
« Sommes-nous donc incapables de nous libérer des spectres familiaux qui persistent dans nos vies ? »
Olivia Elkaïm, Fille de Tunis
Je reprends le cours des fins qui augurent des débuts.
Mon bail arrive à son terme. Je vais toucher l’argent de la vente de ma maison. J’ai envie de ma rapprocher de la mer.
Cette décision me ressemble et peut surprendre. Moi-même, je l’ai été. Mais parfois, c’est comme une évidence.
Je mets tous mes meubles en garde-meuble – j’ai fait un gros tri – et je décide de vivre en location Airbnb jusqu’à l’achat ( ?) d’une maison.