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Transformation - 2

Si tu as lu ce que j’ai écrit dans mon article précédent, effectivement, je t’ai laissé avec ma découverte d’un monde parallèle comme je le disais et ce monde, curieusement, ma faisait voir ce qui existait déjà mais que je ne voyais pas.

Je ne parle pas d’esprits, d’entités ou de lutins ou encore d’aliens, non, je parle du quotidien.

Comme un mur de pierres devant lequel on passe chaque jour et qu’on « voit » un matin en se disant : il a toujours été là ce mur ? Et notre esprit logique et qui veut toujours avoir raison répond « il a pu être construit dans la nuit » jusqu’à ce que l’évidence tue cette croyance ; le pont a toujours été là.

Ce quotidien tue nos sens

C’est celui que je vivais avec la routine d’une famille de 3 enfants, plus mon job de soutien scolaire qui était censé me libérer du temps mais pas du tout en fait, puisque j’avais deux organisations différentes à gérer en même temps, celles de mes élèves – du CP à l’adulte – qui étaient d’une dizaine par semaine et l’emploi du temps de mes enfants scolarisés – de la maternelle au collège –

Quand j’ai commencé ce job, mon « petit » dernier avait 3 ans et aujourd’hui, je me demande comment je faisais en manageant aussi la quasi-totalité de l’intendance de la famille.

Étonnamment, mes journées les plus remplies d’élèves (les mercredis et les samedis), une fois l’organisation en place, je me sentais bien. Le temps passait vite, mes maux de tête s’estompaient.

Ce n’est qu’à la fin de l’année scolaire que, souvent, je ressentais une grande fatigue.

Alors oui, à ce moment-là, je ne soignais que mon corps et là, déjà, j’étais fidèle à mon homéopathe uniciste – je détaille ce que c’est dans mon roman, le Tourbillon de la vie

Avec ma psychothérapie et ma séparation et même avant, mon corps allait mal et cela semblait même empirer, quoique…

En effet, pour la première fois de ma vie de couple, je me suis sentie en danger.

D’ailleurs une des choses que j’ai dit à ma psy en arrivant, c’est « j’ai peur de tout ».

Aujourd’hui, je lui suis profondément reconnaissante de sa prise en charge puisqu’elle m’a sécurisée et que j’ai traversé cette nuit noire de l’âme où, au matin, je ne voulais plus bouger de mon lit, attendant la mort. – De la même façon, je raconte cela dans le Tourbillon de la vie

La vieille dame chez qui je logeais à ce moment-là s’inquiétait et j’ai eu un sursaut en me demandant ce que je faisais chez elle alors que mes enfants me manquaient terriblement.

C’est un sentiment que peut-être certain.es connaissent avec leurs enfants lorsqu’ils se séparent : ce grand vide soudain.

Heureusement que j’ai ce sursaut et j’avais aussi ce recours qu’encourageait ma psy : écrire.

Je ne l’ai pas vraiment réalisé à ce moment-là mais l’écriture a connu une recrudescence et une nouvelle passion plus intenses dans ma vie à des moments cruciaux, douloureux et vraiment difficiles comme après la mort de ma mère où j’ai produit une dizaine de nouvelles.

L’écriture peut prendre plusieurs formes chez moi : la nouvelle, la lettre, le poème et là, à ce moment de ma séparation, j’avais fini l’écriture d’un scénario sur 3 femmes, la mère, la fille et la grand-mère dont tout le monde me disait que cela ferait plus un long (métrage).

Ce scénario de court métrage que j’avais pitché – ce jargon et ce mot de pitch, je l’ai découvert en 2013 pour parler de son scénario. J’en ai d’ailleurs fait une méthode que j’ai appliqué dans de nombreux ateliers avant de la décliner sous forme numérique avec des vidéos, disponible aujourd’hui sur Patreon

Donc, ce scénario pour lequel un réalisateur était venu me voir, disant que ça l’intéressait – finalement cela ne s’est pas fait – donc ce réalisateur n’avait entendu qu’UNE minute de l’histoire.

Peut-être est-ce que tu connais ce principe ? C’est à un festival de scénario, à Valence (en France) que cet exercice est proposé.

Les conditions sont optimales pour le stress : micro, jury, estrade, grande salle, public, chrono à 1 minutes maxi, consignes la veille et donc mauvaise nuit.

Et pourtant, ça a marché

Quelqu’un a été interpellé et j’ai été sélectionnée pour la finale.

J’avais les graines de ce que je proposais aujourd’hui : parler de son projet (Ose ton projet sur Patreon)

Un scénario, c’est un projet. Le pitch se décline et marche pour tout. Je l’ai expérimenté des dizaines de fois avec des publics aussi variés qu’une future restauratrice, une conseillère en immobilier, une horticultrice, un hypnothérapeute, une créatrice d’objets en papier découpés… et avec mes clients du moment aussi ; je réalisais des vidéos pour leurs sites web.

Je reviendrai sur la spiritualité et le bien-être dans un prochain article si tu es là et je ferai le lien entre tout dans les prochains articles !

L’intégralité de ce récit est à retrouver sur mon blog.

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