La Négociation

En communication, en quoi peut être utile la négociation ?

Est-elle utile ?

Depuis notre tendre enfance, nous pratiquons la négociation. Pour avoir 2 bonbons au lieu d’un seul. Pour rentrer à minuit au lieu de 11 heures. Pour avoir avoir la voiture de papa pour une virée…

En réalité, ce type de communication a l’air d’être tournée vers l’extérieur, vers l’autre, alors qu’elle est aussi des deals que nous passons avec nous-mêmes. Et nous oublions souvent le.la principal.e intéressé.e dans la négociation : nous-même.

Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour décrocher un contrat, pour accepter un boulot ?

Longtemps, j’ai cru que la négociation n’était qu’argent. Or, elle est bien plus que ça et peut-être, qu’en négligeant les autres aspects, nous pouvons en arriver à ne plus nous respecter nous-mêmes.

Qu’en est-il du temps passé à négocier pour un aspect qui ne nous apporte que du négatif ? Et que retirons-nous d’un très haut salaire négocié, croyons-nous avec panache, pour se retrouver empêtré dans des contraintes interminables ?

Dans cet aspect de la communication qu’est la négociation, nous oublions peut-être comme pour la médecine holistique le promeut, de considérer notre personne comme un élément complexe et complet, un tout.

Aussi, avoir raison à tout prix n’apporte que rigidité.

Refuser de se tromper empêche d’avancer.

Revenir à Soi et reconsidérer les choses à partir de se besoins est essentiel.

En négociation comme en communication, cela évite de se perdre, et surtout de perdre la relation qui, quand elle n’aboutit pas, peut demeurer toutefois précieuse.

De plus, notre talent, précieux, a-t-il besoin d’être bradé ? Aussi, poser ses limites par rapport à l’autre, c’est les poser aussi pour soi-même et savoir à quel moment nous perdons ce respect pour nous, nos qualités, nos valeurs, nos talents, nos compétences, nos talents, notre expérience qui, avouons-le, nous sommes les seul.es à bien connaître face à un.e inconnu.e qui nous côtoie depuis 5 minutes.

Ce fameux temps dont tout le monde semble manquer, de quoi est-il occupé ?

Je t’invite à te poser cette question pour une journée ordinaire et à noter le plus précisément possible, ce que tu fais.

Face à chaque activité, demande-toi si elle t’apporte de la joie ou de la frustration ? Quand la frustration l’emporte et que l’impression d’une fuite se fait sentir, il est temps de revenir à ce qui te met en joie.

Écoute ton corps

Où se situe le malaise ? Dans ton ventre ? tes épaules ?

Et peut-être pose-toi des questions - c’est cela la négociation avec soi-même -, des questions sur le bien-fond” d’une façon plus large sur l’importance de certains aspects de ta vie, relationnelle, boulot, loisirs, couple, tâches… et peut-être en éliminer certain.nes à les déléguer.

Après tout, le commercial et la vente - inclus la négociation - sont des arts que même moi j’apprends encore tous les jours et où je suis encore loin d’exceller.

Aussi, l’espoir d’y parvenir est illusoire puisque j’y trouverai toujours à redire.

le truc pour y remédier ?

Profiter de chaque moment où je me sens en accord avec moi-même et où, à ces instants-là, je sais que j’excelle… jusqu’à la prochaine fois.

Et si c’était renoncer qui fait peur ?

Je te remercie d’avoir lu cet article jusqu’au bout qui est un épisode qui fait suite à ma lettre “au bord du gouffre” que tu peux retrouver ici.

Je tenais à te faire partager mes réflexions par rapport aux aspects de ma vie qui suit ce passage à vide et sur comment rebondir.

Dominique Chailan

Autrice, Réalisatrice, Raconteuse d’histoires

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