Signes extérieurs de détresse

23 mai

As-tu remarqué qu’il est plus “sexy” d’être une victime qu’un bourreau ?

Je m’explique, avouer qu’on est raciste, par exemple, comme je l’ai vu dans une publication est moins courant que dire qu’on est maltraité.e.

Où je veux en venir ?

Souvent, je me répète que je serai toujours du côté des minorités.

Je ne sais pas pourquoi cette phrase récurrente tourne en boucle en moi mais je sais que, comme tout le monde, nous faisons partie d’une minorité à un moment ou à un autre.

Dans un cas comme dans un autre, nous en revenons au relationnel, cette relation que nous avons avec l’autre, avec nous-même aussi.

Et même si c’est difficile à entendre, la fameuse victime, quoi qu’on en dise, est en accord avec son bourreau, que certain.es appellent parfois manipulateur.

Quand je me surprend à être moi, une manipulatrice, et bien, ça ne fait pas du bien, ça fait comme un pincement au ventre.

Dans un cas comme dans un autre, à ce moment-là et non pas tout le temps, c’est que je suis d’accord avec ça.

Ce qui ne veut pas dire que je suis obligée de l’être tout le temps.

Un des secrets que j’ai appris depuis 5 ans, c’est la conscience. Comme la vie qui défilerait au moment de notre mort, non, elle défile quand nous en prenons conscience.

Et, cerise sur le gâteau, c’est possible à tout moment.

Peu importe ta façon de procéder, ce qui compte est le résultat.