Choisir un train
Aujourd’hui, je partais sur une recherche de billets de trains.
Ce qu’il y a est que l’endroit où je vais ne dispose pas de gare et les plus proches à égale distance par la route sont au nombre de 3 !
Donc je fais confiance au calculateur ou aujourd’hui dit-on, l’ordinateur, l’application et maintenant l’Intelligence Artificielle.
Les résultats sont certes bien complets, c’est vrai.
Et pourtant…
Oui, nous sommes conscients que derrière nos ordinateurs, il y a des humains.
Peut-être es-tu un des humain.e.s qui manie le code informatique et qui sait - à peu près - de qui il s’agit.
Et pourtant…
Tout ça est créé pour nous faciliter la vie, rendre plus accessible les services comme chercher un horaires de train.
Et pourtant…
J’y ai passé beaucoup de temps. Certes les correspondances étaient prises en compte, c’est vrai mais qu’en est-il de ma vitesse de déplacement à moi ?
Comment l’ordinateur sait-il si je mets une heure pour parcourir 100 mètres ou 5 minutes ?
Là, il y a cette particularité qui est la situation de handicap qui est sûrement proposée. Pour moi, avoir une poussette est équivalent à un fauteuil roulant sous certains aspects.
Et puis quand on dit handicap, on pense fauteuil et pourquoi ?
Une personne mal entendante est aussi dans cette situation mais n’a pas besoin d’ascenseur ou de rampe d’accès.
Pour en revenir à mes trains…
Aussi, j’ai découpé mes horaires en tranches pour mes différents trajets et je me fais suffisamment confiance pour savoir si je veux courir pour attraper le train suivant ou si je veux rester 6 heures en gare à attendre le suivant.
Ce type de raisonnement a pris plus de temps, c’est vrai (et encore, je ne sais pas, ne l’ayant pas mesuré) mais il m’a ouvert des perspectives et a réduit le stress quand je ne me fiais qu’aux résultats automatisés.
Où je veux en venir ?
En ce moment, je regarde à nouveau la série suédoise Real Humans qui soulève d’intéressantes questions que nous nous posons justement avec l’Intelligence Artificielle ou nos automatismes en cliquant, en likant, en nous exprimant tout en pestant contre les machines.
Dans cette série que je décortiquerai plus avant dans mon stream en LIVE mensuel sur la plateforme Patreon où je t’invite à me rejoindre chaque mois, les humains sont fabriqués des robots à leur image et certains se veulent libres et cherchent à vivre comme ça.
Alors, se fier aux ordinateurs, quitte à les préférer à la compagnie des humains, n’est-ce pas ce que nous faisons ?
Nous nous disons que derrière nos écrans quand nous sommes en réunion, en visio ou autre, il y a des humains mais combien sommes-nous à l’avoir accepté ?
Si je suis consciente de moi et de qui je suis ; derrière mon écran, est-ce pareil ou pas de la part de l’autre ?
Je suis tentée de dire oui.
Derrière mon écran, il y a des personnes comme moi, qui me ressemblent ou qui sont différentes mais qui toutes, pensent en individu, que je sois d’accord ou pas.
Ces formidables moyens de communication que nous avons aujourd’hui, à quoi nous servent-ils ?
à critiquer ?
à diviser ?
à se plaindre ?
à s’épandre ?
à se justifier ?
à faire passer un message ?
à diffuser nos informations, nos projets ?
à partager ?
à communiquer ?
Nous avons trouvé de formidables moyens de communiquer autrement mais avant cela, savons-nous déjà communiquer ?
C’est ça et aussi par l’écriture, puissante et réparatrice que je t’invite à me rejoindre sur la plateforme Patreon chaque mois, sans obligation d’engagement.
J’y propose aussi chaque mois, un conte métaphorique à chaque Pleine Lune.
Alors oui, l’automatisation a du bon et je remercie ceux et celles qui y contribuent pour faciliter la tâche à des gens comme moi pour diffuser leur message.