revisiter l’histoire des médias

Des Débuts flamboyants et masculins !

Avec cette série d’articles, je reviens à mes amours pour le cinéma qui se sont vues augmentées par la télévision et les séries, films et séries qui ont évolués avec le streaming et internet.

Comme j’aime l’exactitude mais que je me suis rendu compte qu’il y avait des lacunes dans mes études comme par exemple les femmes dans le cinéma dont je n’ai quasiment pas entendu parler hormis Agnès Varda et Marguerite Duras – oui, je sais, Duras est écrivaine mais elle a aussi réalisé des films.

Agnès Varda en 1962 (1928-20219)

Marguerite Duras (1914-1996)

Et avouons-le franchement, ces deux réalisatrices – ouais bof pour Duras – qui ressemblaient fortement à la seule femme enseignante en filière cinéma que j’avais eu n’étaient pas des modèles des plus attirants - elles avaient quand même presque l’âge de ma grand-mère. Je te parle de ça, chère lectrice, cher lecteur, dans les années 1980.

Et les années 1980, plus précisément 1984, c’est quand je découvre le cinéma comme matière à étudier - oh my god ! c’était impensable en France à ce moment, comme si un OVNI avait atterri en fac de lettres et c’était un peu le cas - Et moi j’ai aimé ça, et c’est encore quelque chose que j’aime, contribuer au développement de quelque chose de nouveau. Alors, je me suis inscrite illico en licence Cinéma et Audiovisuel après deux années en Littérature Moderne (on disait Deug de Lettres).

Et donc, en 1984, la télévision et les séries n’ont que 25 ans à peine d’existence en France. J’y reviendrai plus loin, n’anticipons pas !

Au tout début – non, je ne remonterai pas aux peintures rupestres ! – il y a le cinéma. Cocorico, il est né en France en 1895 et j’ai même vécu son centenaire. C’est peut-être ça qui fait que le cinéma français fait des envieux même outre atlantique, et que les cinéastes de la nouvelle vague (pareil, j’en reparlerai) sont adulés par des Tarantino par exemple. Pour l’anecdote, A Band Apart, la société de production de Quentin Tarantino tient son nom en hommage à un film de Jean-Luc Godard, Bande à part – encore la nouvelle vague et attend pour que j’en parle –

Donc, même si les frères Lumière, avec leur première projection publique d’un film, font dater la naissance du cinéma à 1895, Thomas Edison, par exemple, aux États-Unis y a contribué. Le français Émile Reynaud a, quant à lui, proposé le premier dessin animé (l’ancêtre du film d’animation) en 1892.

Ce premier film projeté en public était La Sortie des usines Lumière.

Ils ne sont pas allés chercher loin ces frères Lumière !

Sortie des usines Lumière à Lyon

Ce film, facile à trouver et à visionner dure 45 secondes et a été projeté publiquement cette année-là à Paris. Ce qui fait dater la naissance du cinéma à 1895.

Je n’ai pas l’intention d’entrer dans la controverse sur la datation des débuts du cinéma mais apporter ici ce que je n’ai pas appris, c’est-à-dire la place des oubliés et des femmes dans ces milieux des médias.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

Newsletter

Inscrivez-vous à ma newsletter pour suivre mes actualités.

Nous utilisons Brevo en tant que plateforme marketing. En soumettant ce formulaire, vous acceptez que les données personnelles que vous avez fournies soient transférées à Brevo pour être traitées conformément à la politique de confidentialité de Brevo.

Précédent
Précédent

certains l’aiment chaud (some like it hot)

Suivant
Suivant

Les Routes du Bien-Être - 39