Etre créatif...

photo maxime pouyanne

Pendant longtemps, mon côté perché a été considéré par mes proches, mes camarades, mes amis, comme un doux penchant pour la rêverie bien mignon et inutile tout en me demandant de façon détournée d’être plus dans la réalité.

Ce que je sais aujourd’hui est que la réalité de certains est bien différente de la réalité d’autres.

J’étais en tel besoin de reconnaissance et d’amour que, oui, je croyais ce qu’on me disait et je gardais un peu comme un hobby ou un loisir – parce ça c’est accepté – ce qui était le plus important pour moi : rêver, créer, imaginer.

J’ai appris il y a peu que chez Disney, les rêveurs sont payés.

C’est un peu comme des parents que j’ai connus qui proposent à leurs enfants de jouer d’un instrument de musique en sous-entendant que « mais pas pour en faire un métier, mon fils ; Sois plutôt ingénieur, c’est ça la vie »

Même si moi, je n’ai pas reçu d’injonction en ce sens, je n’ai pas reçu d’encouragement dans l’autre, le mien, créer, me laisser aller à mon côté artiste.

Aujourd’hui, je m’efforce d’inverser la vapeur avec mes enfants.

Il est possible de le faire mais pas n’importe comment.

J’ai longtemps prôné – absurdement – le “fais ce que je dis mais pas ce que je fais”, alors que, bien sûr, les enfants imitent leurs parents (ou s’en détournent radicalement). Pour ma part, je m’étais enfermée dans un rôle que j’avais imité, venant de mes parents, mes grands-parents. Le tout est de trouver un juste milieu, un équilibre.

Qu’est-ce qui m’a aidé à en sortir ?

Mon imaginaire débordant au service de ma vie.

C’est aujourd’hui ce que je propose pour que chacun se libère de la vie qui lui pèse et qu’il trouve insatisfaisante ou peut-être se libérer juste d’un aspect déplaisant qui s’accroche.

Les progrès de notre siècle en neuroscience nous montrent que si nous offrons des choix à notre cerveau, il respire mieux. De nouvelles perspectives le font sortir du cercle vicieux dans lequel il tourne parfois, ce cercle de la négativité et du problème.

Développer son esprit créatif permet d’aborder la situation sous un nouvel angle peut-être ignoré ou méconnu.

Pour que les projets personnels  et professionnels de chacun et de chacune éclosent, je propose d’accompagner ceux qui le souhaitent à s’ouvrir au monde de l’image et des mots et de les aimer pour les transformer.

Les mots comme les images peuvent blesser.

Les réseaux sociaux ont eu l’avantage de mettre en avant ces aspects-là et de les faire ressortir, comme ce fut le cas pour la télévision que certains ont banni de chez eux ou que d’autres ont fait une compagne omniprésente.

J’apprends à ceux qui viennent me voir à les dompter, à les reconnaître, à les mettre à distance, à les apprivoiser, que ce soit dans leur vie personnelle ou professionnelle.

Réalisatrice, je suis passée de l’autre côté de la caméra pour comprendre ce ressenti face à sa propre image. Je me suis formée à l’hypnose, à la PNL, à l’Art Thérapie et je pratique à chaque instant l’Ecoute active.

Il y a des plafonds de verre que nous nous figurons au-dessus de nos têtes. Les réseaux qui nous proposent de nous exposer sont de merveilleux moyens de promouvoir nos idées, nos jobs, nos activités professionnelles.

« Oui mais… », j’entends. “Si je fais ça, je perds ça et si je fais ça”, “c’est incompatible avec ça et moi, j’aime pas ça" : Me voir, me regarder, parler de moi”.

La démarche n’est pas aisée mais libératrice.

C’est mon souhait le plus cher, libérer chacun de nous de ces chaînes imaginaires que nous nous figurons. Si nous imaginons que le pire arrive, pourquoi ne pas inverser la vapeur et se dire que le meilleur peut arriver ?

Telle est ma mission !

photo le lapin jaune ô local toulouse

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