đź’€EXPERIENCE HUMAINE đź’€
Pourquoi j’ai arrêté de dire « j’espère que je ne vous dérange pas » ?
Je pars de l’idée que je dérange toujours quelqu’un quand je téléphone, quand je frappe à une porte, bref quand j’arrive à l’improviste.
Il y a comme un contrat qui se noue à ce moment-là et la personne en face de moi, (ou au téléphone), l’accepte ou pas.
C’est un peu comme un marchand de légumes ou autre commerçant qui me raconte sa vie alors que je ne veux que trois bananes…
Nous sommes toutes et tous, potentiellement des vampires d’énergie en prenant le temps des autres.
Aussi, quelle que soit notre place, celle de celui qui « dérange » ou celui qui « est dérangé », il y a bien un accord tacite, implicite, qui se passe à cet instant de rencontre (que la personne soit connue ou pas).
Et quand on y rajoute une dose d’empathie, ce temps « volé » peut vite de venir énorme.
Aussi, à quelle hauteur peut-on déranger et à quelle jauge peut-on accepter d’être dérangé ?
Pour cela, il est bon de bien se connaître soi-même, d’être assertif, de dire « non ». Se dire à soi-même non pour ne pas se laisser vampiriser, c’est se dire un grand oui pour recouvrer sa liberté et en pas se laisser entraîner dans ce qui peut devenir une normalité.
Alors, quelle est le temps, le volume Ă accepter et Ă faire accepter ?
Là encore, il est bon de faire un bilan de nos « rencontres » et de se souvenir de ce qui nous plaît et de ce qui nous plaît moins.
Et plus nous savons ce qui nous plaît, plus nous pouvons poser nos limites (la fameuse assertivité) et aussi en faire profiter les autres puisque nous « savons » alors de cette façon fine, intuitive, avec notre intelligence émotionnelle, que nous « dérangeons » ou qu’il est temps de se quitter, de ne pas insister, de s’en aller.
La qualité des relations futures n’en sera que meilleure.
Belle journée,
With Loveđź’–
Dominique