Gratuit ou Payant ?

Il y a de nombreuses occasions dans nos journées où nous pouvons faire des actions gratuites.

Et il y a de nombreuses occasions où, effectivement, nous le faisons, sans y être obligé.

Tenir la porte d’un magasin, donner un conseil, payer un café, porter le sac de la voisine enceinte, inviter une amie à manger une glace…

Nous avons tous et toutes en nous cette générosité qui ne demande qu’à s’exprimer.

Et cela peut aussi être avec le temps, ce temps que nous offrons gracieusement à un parent malade, ou à notre enfant ou même parfois à un.e inconnu.e. Ce temps qui nous semble si précieux et que nous pensons “gaspiller” dans une file d’attente, dans un embouteillage, lors d’une conversation interminable, comment ne pas penser à la relativité d’Einstein qui en parle si justement.

Ce temps qui passe si vite en vacances, ou si lentement lorsqu’on est écolier avec l’interminable cours de math ou de français…

Et pourtant, le dénominateur commun est le plaisir ou le déplaisir.

Et si je te disais que j’ai trouvé comment ralentir ce temps ?

Revenons au gratuit et au payant.

Quand est-il temps (😅) de passer au payant ?

Comment le savoir ?

Et même sans ça, comment savoir qu’il est temps de s’arrêter de perdre ce temps après lequel nous courons ?

Déjà, quand nous voyons “gratuit”, nous nous frottons les mains en pensant réaliser une bonne affaire.

Si c’est un cours de Qi Gong, une séance de sophrologie, un cours de peinture, je me dis pourquoi pas ?

Si c’est un énième sac de plage et que, comme les autres, il va finir dans un placard, vu que j’aime pas la plage, quel intérêt ? (bon, moi j’aime la plage, mais je me suis laissée tenter)

Et c’est bien là que réside le truc, penser être gagnant alors que nous ne gagnons que de l’encombrement et maintenant un peu (ou beaucoup, c’est selon) de culpabilité vis à vis de la surconsommation.

Donc, à quel moment le payant arrive-t-il ? Quand le gratuit s’arrête ? Dès le début ? En cours de route ?

Bonne nouvelle !

Je n’ai pas la réponse.

Chacun possède sa réponse, parce que chacun.e a une histoire, des réflexes par rapport à l’argent qui sont totalement différents de son/sa voisin.e.

Je ne peux que te parler de mes observations :

Penser que ce qu’on vend est cher ou que personne n’achètera ce qu’on fait a une valeur proche de celle que nous nous accordons à nous-même.

Sur ce, je te laisse, je prépare mes offres et j’en ai des gratuites et des payantes 😉

Dominique Chailan

Autrice, Réalisatrice, Raconteuse d’histoires