Les Routes du Bien-Être - 01
Avant-propos :
Je décide, après des années à protéger mes textes en payant un organisme dans l’attente d’un éventuel intérêt d’une maison d’édition, d’écrire ici la genèse de l’application les routes du Bien-Être qui met en scène des moments intimes de ma vie jamais dévoilés jusqu’ici.
Cela va se faire sous la forme d’un feuilleton ici sur mon blog.
“L’écriture manuscrite est davantage liée aux mouvements du cœur”
Nathalie Goldberg
Au début…
Alors que je suis en panne sur le Tome 3 de la trilogie de mes romans, le Tourbillon de la vie (1 ; Chronique d’une femme amoureuse et 2 ; l’Égyptien, bien que le Tome 1 et le Tome 2 soient édités et que près de 200 pages du Tome 3 soient écrites, j’éprouve aujourd’hui le besoin de raconter ici le projet des Routes du Bien-Être et de comment j’en suis arrivée à le concrétiser en cette année 2023.
Au moment où je commence ce récit, ce projet est une application en développement que je vois prendre forme peu à peu mais le début d’une telle idée qui se réalise n’arrive pas un matin en se levant et aujourd’hui je fais un retour arrière.
6 ans avant la mise en route, des Routes du Bien-Être, je suis loin, loin de même imaginer que je serai à l’origine de ce projet. Et pourtant de l’imagination, je n’en manque pas mais rien ou presque n’en sort matériellement. Si, je rectifie, 6 livres autoédités et une plateforme pleine de contenus (comme on dit) sans parler des réseaux, de mon blog, mon site…
Mes ambitions sont souvent « petites » dans le sens où j’écris de courts récits, des courts métrages, des petits articles pour la gazette du centre communal de mon village, par exemple, et que j’adosse cet adjectif de « petit » à ce que je fais. Une conseillère me l’a fait remarquer une fois ; pourquoi dire « petit » atelier ? Atelier, Entreprise…
L’année de bascule dans ma vie qui m’a menée aux Routes du Bien-Être, je suis mariée depuis 24 ans au père de mes 3 enfants dont l’ainé de 21 ans vient de s’installer dans un appartement avec son conjoint, le suivant de 17 ans est lycéen et le « petit » dernier de 14 ans est collégien.
A ces âges-là, certains parents qui me lisent ici savent que nos enfants commencent à ne plus avoir besoin de nous, même si je vivais dans l’illusion que si.
J’avais fait le choix d’être une mère de famille avec un job « compatible » avec l’occupation de 3 enfants. Dès les 3 ans de mon dernier, j’ai commencé à sillonner les routes du Lauragais (la région du sud toulousain où je vivais) en faisant du soutien scolaire à domicile.
Cette activité avait le vent en poupe grâce à des organismes comme Acadomia, organismes pour lesquels je travaillais ainsi qu’indépendante.
J’aimais enseigner autrement. Autrement que ce que les jeunes et moins jeunes vivaient ou avaient vécu à l’école. En plus de 10 ans, mon public a été du CP à l’adulte. J’aime encore ça.
Étudiante, j’avais été pionne dans des établissements scolaires et même si le contact avec les élèves me plaisait, je refusais le système Éducation Nationale, lourd, bloquant, réglementé à outrance et manquant terriblement et totalement de transparence ou d’humanité, hormis lorsqu’elle émanait de certaines personnes qui poussaient les portes fermées avec une énergie démesurée par rapport à la demande et au résultats obtenus.
Aussi avec le soutien scolaire, choisir mes horaires, les lieux de mes déplacements (la plupart du temps) était un luxe.
Que je croyais.
Je sais aujourd’hui que le luxe a été d’être là avec mes enfants.
Cet accompagnement de leur vie me rend fière des adultes qu’ils sont aujourd’hui. Et je bénéficie de ma présence passée à tel point que j’en ai le retour aujourd’hui puisque l’un de mes enfants m’assiste, s’est associé à moi pour développer les Routes du Bien-Être.
Dire que tout était idéal pendant cette période serait faux. Et pourtant, c’est ce que je répétais, prolongeant l’illusion d’une vie qui, sur le papier, semblait parfaite : un mari attentionné qui s’occupe de la maison et dont tout le monde fait compliment, qui s’occupe des enfants quand je suis absente (10 fois moins que moi mais bon !), qui accompagne le petit dernier aux matchs de foot (ben oui, le weekend, c’est le soutien scolaire et les matchs), j’ai un renouvellement assez régulier d’élèves, une maison qui nous plaît en périphérie de Toulouse dans un village dynamique où nous nous sommes faits plein d’amis, avec des barbecues l’été, des vacances en famille, des repas bien conviviaux l’hiver à côté d’un poêle à bois, une piscine dans le jardin, des voisins sympathiques et serviables.
Bref, en écrivant ça, j’ai l’impression de décrire la vie dans une série américaine bon enfant dans une banlieue idyllique style Desperate Housewives (série américaine du début du 21e siècle) avec des maisons pimpantes, et au gazon toujours impeccable.
Au secours !
P.S. : Suite dans un prochain article.
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