Transformation - 7
Pour terminer cette série d’articles qui a commencé avec la spiritualité (à lire sur mon blog ou à lire précédemment) et que je souhaite finir avec la matière, me revoici sur ton écran.
Par matière, je parle de concrétiser, de ce qui est matériel.
Ce sont deux notions qui s’opposent et celui vient peut-être des religions qui prônent l’humilité et la pauvreté comme richesse.
C’est en ça que je me suis dit que les dirigeants catholiques ont eu du génie.
Pense que Richelieu et Mazarin étaient des 1ers ministres de rois et riches à souhait.
Les ecclésiastiques venaient de familles fortunées.
Aujourd’hui, derrière l’apparente vie sobre que montrent les curés, il y a souvent des richesses et des héritages.
Par exemple, dans mon village, le curé vit au presbytère et même si certains presbytères sont très confortables, la source de leurs revenus peut être mystérieuse.
Cette transparence n’existe pas. Et nous n’avons que cette façade que l’homme de foi vit de charité.
Ce qui est vrai pour certains (c’est vrai, je parle plus des hommes).
Pour celui de mon village, j’ai eu l’occasion de lui rendre visite à sa retraite dans sa maison familiale : une vieille maison fabuleuse au milieu d’un parc.
Sa famille possédait le village attenant et ce prêtre perçoit encore le loyer de certaines maisons dont il est propriétaire. Et quand il parlait de sa maison et des travaux à effectuer, il disait qu’il avait vendu une maison dans le village pour refaire le toit.
Cet exemple n’est nullement pour critiquer les héritages et l’argent mais pour montrer ce décalage entre l’image qui perdure de l’humilité à montrer sa fortune et à s’ériger en victime, voire en martyr.
Cette fameuse charité chrétienne ou autre est une sorte d’image marketing ou d’Épinal qui est entretenue pour que les bénévoles et les dons affluent.
Ce qui me gêne aujourd’hui est que cette spiritualité qui prône l’humilité n’est l’œuvre que des religions et n’a que l’objectif de garder le monopole de la Foi.
Ce qu’il y a est que la spiritualité se passe de dogmes et est très personnelle à chacun.e. Ce qui fait que certaines conversions surprennent ou que le qualificatif de secte surgisse pour ce qui n’est pas… la religion « officielle ».
C’est un vaste sujet qui oppose depuis longtemps les humains puisque même des guerres (de religion) ont eu lieu et ne font que perdurer et opposer le gain d’argent à la spiritualité.
Or cette attitude d’aide comme c’est le cas pour toute profession de bien-être mental psychique ou spirituel a besoin d’argent pour perdurer.
Et j’entends encore les résistances que l’inconscient collectif a forgé et certains n’osent pas, ne veulent pas faire payer leurs services (ou pas cher).
Conclusion et c’est pareil pour les artistes dont l’héritage lourd du 19e siècle avec son mal-être et la mise au ban de la société (chrétienne justement) et la misère de l’artiste. Ces personnes d’une aide et d’un apport indéniable (dont je fais partie) disparaissent, faute de trouver légitime de gagner de l’argent avec ce qu’ils aiment faire le plus au monde.
J’avoue et je le reconnais, ces croyances (pas religieuses mais j’y revins à la fin), elles me collent à la peau, ayant été élevée dans cette éducation catholique du don de soi jusqu’à l’épuisement.
Chaque jour, je regagne du terrain et je m’affirme un peu plus dans de petites actions jusqu’à ce qu’elles deviennent une nouvelle vérité.
Et c’est cela que j’ai envie de partager plus que tout aujourd’hui.
Même si des exemples de réussites sont maintenant connus dans des domaines artistiques ou spirituels, il y en a une partie qui cherche encore comment faire.
Certain.es parlent de la méthode des petits pas et ce que je propose sur Patreon n’est que ça. Bien sûr, à un moment les petits pas deviennent grands. Ils ne sont que le début pour ne pas effrayer notre cerveau qui, je le rappelle, est notre gardien avec notre conscient.
La bonne nouvelle est que la partie immergée est l’inconscient. L’inconscient est la partie qui recèle les automatismes comme la marche, la digestion, la respiration, la déglutition… et nos apprentissages et tout ce qui a été appris au fil des années comme écrire, lire, calculer…
J’ai appris cette distinction en formation d’hypnose où je reconnais que parfois je me demandais ce que je faisais là.
Il est bon de s’interroger sur ce qui nous arrive, sur certaines décisions mais pas trop. Ce que j’avais tendance à faire.
Ce qui se passe trouve sa réponse plus tard et cela, de façon très naturelle ou non. Est-ce grave ?
Aujourd’hui, l’hypnose fait partie de mon quotidien, comme la psychologie et d’autres capacité que j’ai développées ces dernières années.
Les capacités s’acquièrent par des compétences qui s’apprennent.
Je t’invite à retrouver la vidéo de l’atelier où j’en parle sur Patreon, c’est la pyramide de Dilts dans le niveau Ose ton projet.
Je te laisse pour ce dernier article et plus que jamais, laisse entrer la matière (l’argent par exemple) dans ta vie. Cela te permettra d’accomplir ce qui te tient à cœur, quoi que ce soit.
PS : une croyance, c’est comme lorsque nous sommes enfant et que nous croyons au Père Noël puis en grandissant, y croire devient inutile et nous trouvons d’autres façons de nous réjouir.