Les Routes du Bien-Être - 15

Pour le début, voir les articles précédents

« Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire, ils n’en parlent jamais »

Albert Camus

J’en reviens à l’embryon de la naissance de l’application les Routes du Bien-Être. Je commence à prendre goût à tous ces outils comme disent certains à propos de techniques, de thérapies et autres, pour le coaching ou pour soi seulement. C’est aussi à ce moment que je décide de me faire masser une fois par mois. Moi qui me hérissais quand un ou une inconnue me touchait !

Je ne sais pas si ce sont les conférences ou les formateurs mais l’hypnose et la PNL m’intéressent plus particulièrement. L’hypnose en premier, allez savoir pourquoi ?

Déjà pour la conférence, c’était dans une salle à Toulouse dont je n’avais jamais entendu parler (mais bon, il y en a beaucoup !), dans un quartier que je ne connaissais pas vraiment et un soir à la nuit tombante.

J’étais à pied, en transport en commun ou ayant garé ma voiture loin, nulle pour m’orienter avec mon téléphone et je doutais d’y arriver, vu que l’heure passait. Cela s’est passé un peu pareil pour la conférence sur la PNL même si je connaissais mieux le quartier qui, ce jour-là, était en travaux et tous mes repères étaient faussés !

Je ne sais pas vous mais il y a des moments dans la vie où nous ne savons pas vraiment pourquoi nous tenons tant à aller à un endroit ou faire quelque chose. Et malgré les obstacles qui jonchent ce parcours, nous y allons quand même ! Comme si une force nous poussait à y aller. Et ensuite, je me suis inscrite à la formation en hypnose ericksonnienne. Aujourd’hui, en y repensant, je me demande encore le pourquoi du comment. Non pas que je regrette, pas du tout ! mais c’était si loin de qui j’étais à ce moment-là !

Aujourd’hui, en écrivant ces lignes, je réalise que c’était un an après ma séparation d’avec le père de mes enfants ! Cette deuxième formation plus longue que l’Analyse Transactionnelle et certifiante m’a aussi fait revoir ma copie sur tout ce que je pouvais savoir sur les diplômes, les études…

C’est vrai que j’étais restée avec un goût un peu amer de mes études universitaires et de ses débouchés, puis ensuite le peu de propositions de formations avait été un choix par défaut. Je croyais être obligée de rester dans les cases des fameux points formations, formations payées… Mais une formation en anglais que j’avais suivi à Toulouse, soit 13 ans après mon dernier diplôme m’a permis aussi de découvrir d’autres façons d’enseigner.

Mais là, l’hypnose ! Je n’y connaissais pas grand-chose, vaguement, puisque j’avais filmé un praticien et encore sans trop comprendre. C’était comme une impulsion.

Je me suis retrouvée dans un groupe d’une quinzaine de stagiaires dont la plupart exerçaient comme coach, ou thérapeute (encore un mot à intégrer, moi qui ne connaissais que médecins, ostéopathes, kiné…) ou bien les autres stagiaires avaient déjà eu des formations. Comme c’était dit « pas de prérequis », je ne m’étais pas inquiétée. Bon, face à mon ignorance de certaines choses de bases, la formatrice m’a conseillée de me former à la PNL. (voir les articles précédents pour les explications) J’avais fait certains ateliers qui m’avaient beaucoup plu.

Je retrouvais dans ces formations tout un vocabulaire que j’avais entendu dans certains films que je réalisais avec les thérapeutes.

Mais la genèse de l’application ne vient pas de là. Elle naît d’une rencontre avec une jeune masseuse qui cherche des « modèles » (ou cobayes), en quelque sorte, pour sa formation de Shiatsu.

À ce moment-là, ma situation financière est loin d’être extraordinaire et pourtant, ce que je décide de faire de mon argent est pour mon bien-être essentiellement.

Quelque chose en moi a changé. À force de l’entendre et en l’expérimentant. Pour aider les autres, j’ai besoin d’être en santé et de m’aider moi-même, autrement dit penser à moi – même si cela heurte certains, et je le comprends –

Élevée dans un cadre catholique où la souffrance, la charité, le don de soi, l’humilité malsaine, prédominent, c’est un entraînement de chaque jour.

Et pourtant, dès que je reviens à moi, je suis plus disponible pour les autres. Comme l’exemple des consignes de sécurité dans les avions où le masque à oxygène tombe. Moi, comme la moitié des gens à qui je pose la question répondent que c’est à l’enfant en premier que le parent doit mettre le masque.

Question : dans ce cas, qui s’occupera de l’enfant si le parent se sent mal ou perd connaissance ?

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