Les routes du bien-être - 30

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Mot oublié « Farrago » (nom masculin) : mélange confus de choses disparates. Ex. : « je n’arrive pas à me sortir de ce farrago de paperasses ! »

Donc au début, dans mes idées pour l’application les Routes du Bien-Être, je voulais tout en même temps : les pros dont j’ai fait une liste qui m’a impressionnée (je connaissais vraiment tous ces gens !), les utilisateurs à convaincre, un Instagram, un Facebook, etc.

Et pour que ce soit viable et attractif, il fallait penser à une version Premium.

Je me suis inspirée de réussites récentes d’applications comme Yuka et Petit Bambou. C’est avec cette deuxième que m’est venue l’idée de proposer un audio enregistré par chaque pro. Un audio qui serait un conseil ou une mini séance, genre un échantillon de ce qu’ils ou elles proposent.

Ce printemps 2023, comme chaque printemps, un vent de renouveau flotte dans l’air et ce changement palpable, concret est aussi une marche vers un évènement conséquent dans ma vie privée et de maman ; le mariage de ma fille avec son amoureux, prévu en juillet.

Ce grand moment et ces nouveautés dans ma vie comme l’abondance, je les veux au mieux. Pour m’accompagner, je consulte un kinésiologue, pressentant que mon corps garde encore enfoui des secrets comme des émotions mal digérées, des évènements, des rancœurs peut-être aussi, comme auprès du père de mes  enfants.

Et ça, c’est quelque chose que je refuse depuis le début mais ce n’est pas facile.

Ces deux projets parallèles me font délaisser une recherche active d’un autre  logement. La douceur de la météo me fait oublier que j’ai froid où je vis.

C’est fou comme on oublie vite les désagréments !

A ce moment, je mesure de plus en plus l’importance d’avoir quelqu’un – coach, psy, thérapeute – avec qui partager, s’épancher et se sentir soutenu et compris tout en répondant à un questionnement que je n’aurais pas eu seule.

Pour mieux faire comprendre l’apport, les atouts et les avantages d’un accompagnement personnalisé, je mets ici le poème de Virginia Satir (1916-1988), une psychothérapeute américaine qui m’a éclairée autant sur le rôle de la personne qui guérit que de celle qui est soignée. Et qui va bien au-delà.

Écoute

Lorsque je te demande de m’écouter,

et que tu me donnes des conseils,

Tu ne fais pas ce que je t’ai demandé.

 

Lorsque je te demande de m’écouter,

Et que tu me dis que je ne devrais pas me sentir ainsi,

Tu piétines mes sentiments.

 

Lorsque je te demande de m’écouter,

Et que tu crois que tu dois faire quelque chose pour solutionner mon problème,

Tu me brimes, aussi étrange que cela puisse te paraître.

 

Écoute !

Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter.

Pas de parler ou de faire ou juste m’entendre.

 

Les conseils, je n’en ai que faire.

Je peux accomplir mes choses, je ne suis pas sans ressources ;

Peut-être suis-je découragé ou hésitant mais je ne suis pas impuissant.

 

Lorsque tu fais quelque chose à ma place

et que je peux l’accomplir moi-même,

tu contribues à ma peur et à ma faiblesse.

 

Mais lorsque tu acceptes comme un simple fait

que je sens ce que je sens, aussi irrationnel que ce soit,

Alors je peux cesser de vouloir te convaincre,

Et travailler à comprendre ce qui se passe en moi.

Et si un jour tu désires parler,

Je t’écouterai à mon tour.

 

Virginia Satir est une psychologue américaine dont la PNL (Programmation Neuro Linguistique) s’est inspirée avec Grinder et Bandler pour élaborer ce qui s’appelle des modèles. Cela s’appelle modéliser au lieu de proposer des théories comme en psychologie par exemple. Cela se base sur certains comportements bien souvent inconscients, de savoir-faire que certaines personnes compétentes dans leur domaine, sans s’en rendre compte elles-mêmes, utilisent au quotidien.

Virginia Satir, par exemple, avait cette faculté de parler à un groupe de personnes de telle façon que chaque personne avait l’impression qu’elle s’adressait à elle plus particulièrement, surtout avec les familles.

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