Les Routes du Bien-Être - 34

« On juge normal le départ de nos aînés, une normalité qui ne procure ni baume ni consolation mais nous laisse au contraire l’impression que plus rien ne sera pareil »

Eric-Emmanuel Schmitt, La Traversée des temps, Paradis perdu

Est-ce que l’invisibilité de certaines thérapies en France viendrait de notre héritage colonial où certains peuples disaient apporter la civilisation à d’autres peuples qu’ils disaient indigènes ou sauvages et par conséquent décidaient de la supériorité d’une façon de soigner par rapport à une autre ?

Pour revenir à l’ostéopathie, aujourd’hui connue et reconnue avec des écoles un peu partout et même remboursée par certaines mutuelles, je trouve que c’est un exemple de ce qui peut arriver avec d’autres pratiques.

Et ce sont ces exemples ainsi que les plaques de thérapeutes que je vois fleurir un peu partout qui m’encouragent. Parfois, il y a même des mélanges avec des cabinets d’infirmiers, de kinésithérapie et des hypnothérapeutes, des sophrologues et même récemment un rebouteux.

Après la première année qui a suivi ma découverte de toutes ces thérapies et des bienfaits sur ma santé autant physique, mentale et énergétique, émotionnelle ou spirituelle – oui j’étais même allée voir le curé de ma paroisse en état dépressif ! –

Je me suis ancrée, comme je dis maintenant en sachant ce que c’est, avec certaines pratiques comme la méditation, la respiration, la technique de visualisation, un massage une fois par mois, l’autohypnose, un suivi thérapeutique naturel avec des compléments alimentaires ou des élixirs floraux (les fleurs de Bach par exemple) ou les huiles essentielles, le qi gong et l’automassage. J’ai aussi compris en me formant que mes activités créatives comme l’écriture sont de l’art thérapie.

Et pour toi lecteur, lectrice, voici les bienfaits que j’en ai retiré ; une allergie aux chats de 30 ans disparue – je vis avec ma chatte Isis depuis 2018 -, une perte de poids en un an jusqu’un poids de forme stabilisé qui me convient, depuis 2018 aussi, une respiration plus consciente, une meilleure attention à mes besoins et à mes émotions ainsi qu’à mes comportements et à mes schémas répétitifs  hérités de ma famille et indésirables, un sentiment de sécurité intérieure – j’oublie de fermer ma porte – une curiosité libérée et saine, une autre façon de vivre ma spiritualité hors dogme religieux.

Le mot holistique prend vraiment tout son sens dans cette nouvelle vie qu’est la mienne. Un mot qui rejoint les médecines que j’ai connues avec les homéopathes unicistes qui ont contribué à ma santé. L’unicisme consiste à soigner la personne dans son ensemble comme être unique.

Et cela a même un impact sur Internet et mes fils d’actualités. L’outil numérique n’est qu’un reflet de ce que nous vivons et nous y retrouvons ce que nous côtoyons dans notre vie de tous les jours.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai aimé les nouvelles technologies dès qu’elles apparaissaient… ou presque. Je reste parfois quelques temps dans l’expectative et l’observation comme avec le téléphone portable, que je trouve moins pratique qu’un ordinateur.

Soit dit en passant que les personnes qui n’ont pas Internet sur leur téléphone ont un ordi. Je ne sais pas quelle est la proportion mais l’ordinateur n’a plus l’air persona non grata. Et à l’inverse, les personnes me disant ne pas en avoir, ont un smartphone connecté multifonctions. Il est vrai que des opérateurs comme Free ont aidé à développer cet accès même pour les petits budgets.

2020 a été un accélérateur pour le digital. Et j’ai compris que cela pouvait être une chance à ce moment-là sans vraiment savoir comment.

Aujourd’hui, je vends des ateliers d’Art Thérapie et des contes sur une plateforme qui s’appelle Patreon et il y a maintenant l’application Les Routes du Bien-Être.

Précédent
Précédent

Les Routes du Bien-Être - 35

Suivant
Suivant

les routes du bien-être - 33