Les Routes du Bien-Être - 38

« Vous avez compris ce que les grands peintres comprennent : pour oublier les règles, il faut les connaître et les respecter. »

Paulo Coehlo, la sorcière de Portobello

Début 2024.

Donc, nous avons un candidat en réponse à l’annonce de développeur informatique freelance qui ne comprend visiblement pas ce que nous voulons pour l’application, alors nous le refusons et nous voilà revenus à la case départ. Un mois environ s’est écoulé.

Je suis un peu découragée et j’ai même arrêté d’aller aux salons bien-être et même de démarcher ou de prospecter les pros que j’ai dans mes contacts.

Je relance une offre d’emploi avec plus de détails techniques pour la mission demandée sur une plateforme dédiée cette fois. Comme pour la dernière annonce, nous avons beaucoup de propositions mais pas plus d’organisation pour les traiter – c’est que je n’ai pas appris grand-chose ou bien que je me laisse facilement submerger. À nouveau, nous faisons le tri par CV et surtout les techniques demandées. Bon, allez, si, nous nous organisons mieux pour le tri avec un point chaque fin de semaine.

De la même façon, nous prévoyons ensuite des entretiens en visio. Et de la même façon, le tri se fait de lui-même.

Deux candidatures ressortent du lot et sont vraiment intéressantes. D’un point de vue coût et aussi pour le côté professionnel que nous recherchons. Apparemment, c’est plus rare de trouver des développeurs d’applications. Petite remarque en passant, les femmes sont en écrasante minorité et même si j’aurais voulu que ce soit un de mes critères de choix, les candidatures féminines ne correspondent pas à notre demande.

Cette fois, le devis répond bien à ce que nous voulons et nous fixons la sortie de l’application sur les deux stores (c’est comme ça que s’appellent les applications sur les téléphones où on peut télécharger des applications). Au début, mon fils voulait déployer (encore un terme de développement qui dit mettre à disposition pour le public) seulement sur Android puis ensuite sur Apple – pour ça, regardez au dos de votre téléphone, si vous avez une pomme, vous êtes Apple. Et j’apprends donc que les deux fonctionnent différemment, d’un point de vue administratif qui me concerne puisque je suis propriétaire, sur les autorisations, les documents demandés. En bref, des paniers de crabes auxquels s’ajoutent le fait que les Routes du Bien-Être parle de médecine et qui, a-priori demande plus de contrôles.

Vous l’aurez compris, cher lecteur, chère lectrice, ce fut une période qui ne fut pas de tout repos. D’autant plus que nous sommes mars 2024 et que je fixe la date de sortie à juin 2024 pour envisager de la publicité avant l’été.

Juin arrive. Les avancées sont spectaculaires. Il y a des tests internes. Je vois apparaître l’icône de l’application sur mon téléphone et je suis émue. Bon, émue n’est peut-être pas le mot mais oui, ça me fait quelque chose mais tout ça reste en interne. Allez, je positive puisque j’ai quelque chose à montrer aux pros que je rencontre et aussi à ceux et celles qui me suivent depuis six mois maintenant.

Et c’est aussi le début des bugs comme on dit. Développer une application ou un site internet pour les lecteurs ici qui me lisent et qui comprennent de quoi il s’agit veut aussi dire que parfois ça ne marche pas. Ce langage de « bug » est arrivé dans notre langage courant et s’applique parfois à d’autres domaines que l’informatique mais, mais, l’origine est bien informatique. Et nous n’y échappons pas. Et moi qui croyais que d’un coup de baguette magique, tout allait se mettre en place !

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