Les Routes du Bien-Être - 37
« Le monde paraissait plein de règles diverses. Je faisais des découvertes nouvelles littéralement à chaque pas.
Haruki Murakami, la Fin des Temps
Et donc, sur l’application les Routes du Bien-être, ou plutôt sur le site puisque l’application n’existe pas encore en 2023, plusieurs inscriptions de pros fonctionnent coup sur coup et arrive même quelqu’un que je ne connais pas, recommandée par une masseuse. Et sans assistance technique cette fois. C’est avec elle, Amandine, que nous savons que ça marche.
Et me vient l’idée et le besoin d’instaurer un parrainage, autant pour les personnes qui se connaissent que pour les pros partageant un même lieu.
Mon fils me dit qu’il faut leur donner quelque chose, comme une réduction.
Ces retards dans le développement sont intéressants, ils permettent de réfléchir à d’autres éléments à prendre en compte auxquels je n’aurais pas pensé.
Comme le développement de l’application tarde, et qu’il me reste un atelier avec la graphiste qui aurait dû être sur les visuels de l’application, je prends des décisions : 1/trouver un développeur expérimenté et 2/utiliser l’atelier pour réaliser un grand panneau ou kakemono. Peut-être bien pour des salons comme exposante.
Je me dis que les salons bien-être fleurissant partout, continuer à y aller en dilettante, en visiteuse est parfois plus usant que fructifiant. Peut-être qu’y avoir un stand ou être sponsor aurait plus d’impact. Donc, à l’atelier avec Marion la graphiste, nous réalisons deux visuels ; un pour les pros et un pour les utilisateurs, 2 panneaux qui se répondent puis je passe une annonce sur un réseau social pour trouver un développeur, ne sachant pas trop comment faire mais me disant que c’est aussi là que ça se passe.
J’ai plus de 40 réponses à cette annonce et j’envoie les candidatures et les CV à mon fils pour faire le tri. Organisation foutoir.
Je découvre ce côté recruteur même si nous cherchons un freelance.
Je n’ai pas trop d’idées de prix mais je me fixe un budget.
Je me souviens d’une formation que j’ai suivi sur la négociation et 3 éléments sont importants disait la formatrice : l’argent, le temps et la qualité.
Le tri étant fait, nous fixons un rendez-vous en visio à 6 candidats.
Cette phase est longue puisque mon fils est aussi salarié d’une entreprise et travaille à plein temps. Nous préparons ensemble les entretiens même si c’est lui qui fait le plus gros. Je me contente de présenter l’application. Le travail demandé est plutôt technique et hors de ma portée. J’apprends à lâcher complétement sur certains points avec ce projet.
Lors des entretiens, je suis époustouflée par le professionnalisme de mon fils.
Donc, de ces entretiens, il en reste un. Certains (une majorité d’hommes🤷🏽♀️) se sont éliminés d’eux-mêmes, ne répondant même pas à la demande de rendez-vous. Celui qui reste nous pose problème avec son devis, pas très clair. Et le montant est vraiment élevé et le contenu ne correspond pas à notre demande. Après discussion entre nous et moi avec certains à l’espace de coworking où je vais (est-ce que j’en ai déjà parlé ? Une mine d’idées que d’y travailler !), nous décidons que mon fils fasse un 2e entretien purement technique.
Mais le 2e devis du candidat resta inchangé.