Parlons argent
Parlons argent, non pas comme ces annonces qui promettent des milliers de K de CA ou de clients.
D’ailleurs, j’ai mis longtemps avant de comprendre ce qu’est K et j’ai revérifié récemment ce qu’était le CA (ou chiffre d’affaire).
Là, je parle pour les chefs d’entreprise ou les entrepreneurs indépendants ou free lance comme on dit.
Qu’en est-il des autres, des salariés, des retraités, des demandeurs d’emploi, des saisonniers, des intérimaires, des rentiers, des intermittents… ?
Autant de statuts pour lesquels l’argent et les revenus ont une source différente et une signification propre.
Quand avons-nous décidé dans nos sociétés, que l’argent était indispensable ?
Que s’est-il passé pour que le course au toujours plus, hante les esprits ?
En réalité, il ne s’agit pas que d’argent. Il s’agit aussi d’avoir plus de terre, plus d’immobilier, plus de possessions, plus de followers, plus plus plus.
Nous appelons ça consommer et nous avons érigé ça en sport.
Nous avons des recettes pour vendre, acheter, profiter de la bonne affaire, de la bonne occasion, saisir l’opportunité, augmenter en peu de temps notre fameux CA…
Quand la dérive a-t-elle lieu ?
Non pas que je remette en cause l’invention de l’argent comme monnaie d’échange pour faciliter la vie de tous les jours, à moins d’accepter un poulet ou des œufs en guise de paiement, ce qui ne paye pas mes factures ni met de l’essence dans ma voiture ( qui ne jaillit pas dans mon jardin).
Vu comme ça, l’argent a un but de simplification utile.
C’est pour ça que j’en reviens souvent à un réalisateur à qui on a dit qu’il faisait des films pour gagner de l’argent et à quoi il a répondu que non, qu’il gagnait de l’argent pour faire des films.
Cette inversion des perspectives me plaît et je l’applique à chaque fois que je perds de vue mes objectifs ou que j’ai à parler argent justement. Elle replace mes motivations profondes au centre et redonne à l’argent se vraie place : utile pour se réaliser (le jeu de mot est voulu)
Bonne semaine à toi,