Récit de Vie vs Fiction

photo @californong

La grande question qui se pose lorsqu’on écrit est de comment on le fait, si le temps employé est passé, présent, si le sujet est JE ou bien ELLE - dans mon cas -, si l’histoire est “véridique”, tirée d’une histoire vraie comme on dit ou une pure fiction inventée.

Est-ce que je me suis posée ces questions lorsque j’ai écrit le Tourbillon de la Vie, Chronique d’une femme amoureuse ?

Pour être franche, je ne sais plus.

Je savais que cette histoire me touchait, que l’inspiration était celle de ma vie - d’ailleurs certains ou certaines m’ont découverte - et en même temps, prendre la parole en mon nom était encore difficile au moment où j’ai commencé.

Même si j’ai utilisé un pseudo pour l’héroïne, Sabine, c’est moi, je peux le dire aujourd’hui.

D’ailleurs, cette maturité est venue ensuite, à la relecture et j’ai enrichi le roman d’une deuxième voix, à la première personne cette fois et terriblement introspective.

Les deux se répondaient harmonieusement et étaient parfaites pour transcrire ce qui se passait dans ma vie à ce moment.

J’ai décidé de prendre la parole en mon nom pour relater cette histoire.

Le chemin est parfois long et la fiction peut être une aide pour prendre de la distance.

Et si j’étais…

S’imaginer dans la peau d’un personnage, quel qu’il soit, est un peu ce que nous faisons parfois…

Alors si la fiction et inventer son histoire serait un moyen cathartique de la réécrire ?

Et puis, paraît-il que 70% de nos souvenirs sont inventés, alors, comment savoir si ce que nous racontons est la vérité, Notre Vérité indéniablement ?

Peu importe, si cela nous aide.

Mon récit est disponible par épisodes sur un nouveau compte Instagram. A retrouver ici. Il s’appelle 19Novembre2017 du jour de ma décision de comprendre pourquoi j’avais l’impression de devenir folle…

à bientôt et bonne fin de semaine !

Demande ton Diagnostic gratuit pour un accompagnement Écriture OU Pitch OU Vidéo suivant tes envies ou tes avancées de projet.

Précédent
Précédent

Parler de son projet

Suivant
Suivant

La petite fille qui jouait à cache-cache