transformation - 6

Ainsi donc, je reviens sur cette relation avec nous-même que nous oublions parfois. Non pas dans le sens de s’écouter comme on l’entend de façon égoïste mais à un niveau plus profond, plus intime, plus introspectif.

Une connaissance de soi que je n’avais pas puisque l’éducation ne nous l’apporte pas, cette connaissance de soi, je l’ai englouti littéralement en peu de temps quand j’y ai eu accès et même si je me suis calmée, je continue.

Le savoir est infini et le savoir de Soi encore plus.

Aussi, pour revenir sur l’écriture qui a fait partie de ma vie comme je l’évoque dans le 2e article de cette série, j’ai voulu en savoir plus et je me suis formée à l’Art Thérapie. Comme la pratique avec quelqu’un était difficile puisque nous étions en plein covid, j’ai proposé des séances en visio à une cliente.

Et j’ai expérimenté que beaucoup de choses fonctionnaient aussi bien de cette façon. (en visio)

Je ne suis pas la seule à l’avoir constaté puisque les cours de yoga en ligne, de dessin, d’écriture, les webinaires et autres conférences ont fleuri en 2020

Beaucoup ont découvert une nouvelle façon de transmettre.

C’est aujourd’hui ce que je fais principalement. (à retrouver sur Patreon)

Pour moi aussi, formatrice pendant la période covid, dans une école avec des BTS audiovisuels, ça a été une adaptation non préparée quand je me suis retrouvée devant mon écran.

Maintenant, je suis principalement à travailler en ligne.

Et il est agréable pour moi aujourd’hui de travailler à mon rythme en étant plus attentive à mon état intérieur qui a besoin de repos.

As-tu déjà remarqué que lorsque tu es heureux de ce qui t’arrive, les circonstances s’alignent, comme on dit ?

C’est-à-dire qu’un enchaînement de faits, de rencontres t’emmène vers ce à quoi tu tends et ça marche aussi dans le quotidien.

Par exemple, je me prépare à partir, j’ai mon sac et ce qu’il faut dedans. Et là, j’ai envie d’aller aux toilettes puis je me lave les mains et sur le rebord du lavabo se trouvent mes lunettes dont j’ai besoin pour conduire.

Je ne dis pas. Une fois assise dans ma voiture, je les aurais cherchées, je serais ressortie, ouvert à nouveau ma porte, etc, etc.

Peut-être que cet oubli aurait généré un peu de contrariété et aurait teinté le début de ma journée de gris ?

Notre cerveau, j’ai appris, se focalise plus sur le négatif. Ce négatif, il existe, je ne le nie pas mais il s’imprime plus durablement. Aussi quand j’ai appris ça, je me suis entrainée à penser à 5 choses positives, joyeuses ou neutres. Et je m’entraine encore !

Ce truc ou cette façon de faire me permet de profiter peut-être plus des circonstances extérieures que je considère alors comme bénéfiques.

Exemple, la météo, un sujet largement répandu dans toutes les conversations, toujours, partout.

Et bien, quand je tourne mes vidéos, j’aime être dehors mais en hiver, c’est moins agréable parce que j’aime bien un minimum de chaleur.

La dernière fois, le temps s’est vraiment radouci, à tel point qu’un jour de la semaine a été particulièrement ensoleillé, printanier. Et hop, je me suis posé zéro questions. J’ai sorti mon matériel et j’ai enchaîné une série de vidéos.

La nuit qui suit, le vent se lève (il y a en a souvent où j’habite).

Le lendemain, la température est redevenue glaciale. Moi, contente d’avoir de la matière (vidéos) je vais, bien au chaud, à l’espace de coworking de Narbonne (sud de la France) pour faire le montage de mes vidéos.

Cet enchaînement de circonstances, c’est moi qui les ai voulues parce que c’est ce que je veux voir, ce que je crois et non parce que la météo m’obéit, soyons d’accord.

Je viens d’évoquer le coworking et ça fera un excellent sujet pour un autre article (à suivre sur mon blog donc).

A bientôt pour le prochain et dernier article de cette série !

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