un weekend au marché

Allez, j’te raconte,

Je ne suis jamais aussi heureuse que de voir les gens talentueux rencontrés au hasard de sorties, de marchés ou d’évènements dans ma région, communiquer de façon plus intensive.

La création, l’artisanat, oui, ce sont de belles et enrichissantes occupations mais sans rentrée d’argent à côté et avec la volonté de vivre financièrement de cette activité créatrice, communiquer, en parler, faire de la pub est indispensable et fait partie du job, comme la part administrative qui en découle – et celle-ci, nous la faisons –

Moi-même qui aie eu pléthores de clients dans mes activités précédentes, avoir 10 déclarations différentes administratives à faire chaque mois, ça peut être décourageant.

De même, aller diffuser des flyers dans des commerces, des boites aux lettres, c’est, en plus, éprouvant physiquement.

Hormis avoir les moyens financiers de confier à des tiers ce boulot, il n’y a pas, il faut s’y mettre. Pas dans le sens obligatoire. Rien ne l’est. Tout reste choix.

Aussi les clients auxquels nous destinons toutes ces créations concoctées avec amour, si nous ne leur parlons pas de ce que nous réalisons, comment peuvent-ils acheter nos merveilles ?

J’ai fait cette erreur, oubliant de parler des ateliers où j’enseigne sur la plateforme Patreon (t’as vu, j’ai réussi à le placer !).

Donc ce samedi passé, je me rends à Lou Mercat à Montredon des Corbières (sud de la France), alléchée par la présence d’Anna et ses bijoux (en vrai je ne sais pas si c’est vraiment son prénom). Elle avait diffusé une vidéo où elle fabriquait de l’encens et une autre publication parlait de cet évènement. Ma curiosité était doublement éveillée.

Pour les événements sur une journée, je regarde maintenant s’il y a un service de restauration. Là, bingo, les boulegans avaient bien fait les choses ! Moules frites, paninis, crêpes…

Ce que j’oublie maintenant est que d’autres créateurs artisans que je connais sont là aussi.

D’emblée, en arrivant, je suis submergée par la profusion. Je retrouve Didy sug art qui avait fabriqué une bougie personnalisée pour mon anniversaire il y a 2 ans (le temps passe)

Puis, ce sont des savons artisanaux et ceux de l’asinerie près de chez moi. (promis, j’y vais bientôt)

En passant, j’aperçois Isabelle la Fée Eco en grande discussion. Je reviendrai plus tard.

Je fais un tour. J’avoue que l’abondance noie mes perceptions et j’ai du mal à me fixer.

Je me pose. Les choses ont été bien faites. Tables, chaises pour nous accueillir. Je suis aussi agréablement surprise de retrouver Gaëlle que j’avais quitté la veille au WAW ( synchronisme)

Puis après plusieurs tours comme j’aime maintenant faire, je discute avec le Ciste alambiqué – rendez-vous pris pour leurs portes ouvertes -, j’apprends la différence avec la productrice de radis noir, justement entre producteur et cultivateur. Je bavarde médiumnité et cartomancie avec la Canopée (pareil, je n’ai pas demandé son petit nom)

Je me sens agressée par des couteaux – de très belle qualité – qui pointent vers moi.

Alors je repars avec un assortiment d’encens des bijoux d’Anna alias la Fée de Reiki et un test à faire avec du charbon ardent (un désastre), des petites herbes à brûler et un paquet de guimauve maison (rien à voir avec celles du commerce).

Allez, bises,

Dominique

PS : pour tous ceux et celles qui hésitent à répéter encore et encore ce qu’ils font, pensant que la nouveauté et le renouvellement est de mise, pensez que nous retenons 10% de ce que nous lisons et que notre inconscient fait un gros boulot (de tri) et enregistre à notre insu.

Alors publie, publie, répète, répète !

Pense à ce que tu vois partout sur les réseaux, dans la rue et qui est connu mondialement même si tu ne l’apprécies pas. (même ce que tu vois dans les films, les séries où un paquet est estampillé du logo Amazon, par exemple)

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