Belle journée, chaque matin !

Bonjour et belle journée,

C’est comme ça que je salue chacun de mes réveils maintenant.

D’une belle et merveilleuse journée, emplie de merveilleuses surprises.

Je suis curieuse de savoir comment les gens se lèvent autour de moi. Et j’ai plaisir, moi qui vis seule, à partager parfois un petit déjeuner et un lever avec quelqu’un, quelqu’un de proche, c’est encore mieux.

Même si j’adorerais être une petite souris et voir comment se passe le réveil des personnes que je connais.

Je me dis que c’est un moment important dans la journée, presque LE moment qui décide de la météo de la journée.

Tout ça, bien sûr, je ne le sais que depuis peu de temps…

Mère de 3 enfants, je me levais, la tête déjà emplie de trucs, de choses, à faire, surtout à faire.

J’avais oublié d’être et mon Être, justement, ne se sentait pas bien. Il le niait et refoulait en se basant sur des signes extérieurs de contentements admis par notre société.

“Tu as tout pour être heureux.se”

L’as-tu déjà entendu cette phrase ?

J’avais encore tellement à apprendre.

Soit, je faisais des trucs, des choses, qui me plaisaient… plus ou moins.

J’adorais par exemple, m’occuper de mes enfants et je ne concevais pas que leur père n’en fasse pas autant. Si, il s’est préoccupé d’eux, bien sûr, d’une façon différente, et bien plus lorsque j’ai repris une activité professionnelle.

C’était d’ailleurs un sujet qui revenait souvent : à quoi reconnait-on la valeur de quelqu’un.e ?

A son salaire ?

A ce qu’il-elle fait ?

A son statut social ?

Au niveau de son compte en banque ?

A son charisme ?

Sa personnalité ?

A sa place dans la société ?

A son job ?

Toutes ces questions ont volé en éclat lorsque le père de mes enfants a demandé le divorce.

Tout à coup, je n’étais plus personne, plus rien, sans domicile fixe, comme on dit.

“Je ne sais rien faire”, disais-je.

Et pourtant…

Cette errance a déjà été interne, spirituelle, comme certain.es disent, intérieure, avec l’aide d’une excellente psychothérapeute (moi qui pensais que les psy étaient fauteurs de troubles).

Puis, l’errance s’est manifesté dans la matière et aujourd’hui, “mes carnets de voyages” vont prendre la forme d’un Podcast.

Maintenant que je me suis déjà exercée à ce moyen de communication, j’y vais.

Communiquer…

Un de mes souhaits au moment de ma séparation.

Et ce n’est qu’aujourd’hui que je prends conscience que c’est bien plus complexe que simplement parler.

C’est aussi accepter le conflit, le rejet, l’incompréhension, la vie de l’autre, le monde de l’autre que, peut-être lui-même ne connait pas bien.

Aujourd’hui, nous avons l’embarras du choix pour communiquer :

Textos, What’s App, Messenger, messageries privées de Instagram, LinkedIn…

Et au plus grand nombre, avec Discord, Facebook, Instagram, Twitter… pour les communautés.

à l’Écrit, à l’Oral, en Vidéo, avec ou sans photo.

Et les 2 années qui viennent de passer, avec la pandémie et surtout les restrictions que nous avons vécu, ces moyens de communiquer se sont amplifiés.

Aussi, je me demande où en sont les moyens “classiques” ?

Qu’en est-il des rencontres, des déplacements, des sonnettes de portes actionnées, des toctoc aux portes, des discussions dans la rue ?

Comment ça se passe pour toi ?

Pour moi, je l’avoue : frileusement.

Après avoir connu le confort de travailler de chez Moi, d’accéder au monde depuis mon logement m’a plutôt plongée dans une espèce d’anesthésie qui, parfois, me cloue dans mon fauteuil.

Vivant la plupart du temps en campagne ou dans de petites bourgades, les rencontres entre voisins sont même rares, si je ne les provoque pas.

J’aime être au calme, c’est indéniable et c’est même une des choses qu’a confirmé mon divorce : que j’aimais ça et mieux encore, que j’en avais besoin régulièrement.

Et j’aime AUSSI échanger, côtoyer, rencontrer, sentir, humer, laisser tous mes sens en alerte pour appréhender le monde physique et les fameux autres.

Belle semaine !

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