Réalité VS Fiction
Je viens de voir passer une publication intéressante, non pas pour le sujet et je ne sais pas si cette vidéo d’un projet futuriste appelé The Line relève d’un coup de pub ou si elle est la présentation d’un projet concret et je m’en fiche un peu.
Je n’ai pas creusé le sujet tout comme les nombreux commentateurs et commentatrices de cette vidéo qui, comme moi, se sont exclamés sur l’ineptie de cette idée, présentée, il est vrai, avec beaucoup de panache.
Les neurosciences l’ont démontré et nous savons aujourd’hui que notre cerveau ne fait pas la différence entre réel et imaginaire.
Et de fait, dans les commentaires, j’ai vu passer des allusions à Luc Besson (pour moi visionnaire), le 5e Elément, un de ses films, le film d’animation Wall-E ou encore Elysium, aussi un film de science-fiction.
De la fiction, des histoires…
Les histoires ont cela de bon qu’elles peuvent véhiculer des messages plus facilement qu’un cours magistral.
Je te renvoie à mon article Récit de vie ou Fiction pour en avoir plus sur comment raconter les choses.
Je pose ici la question : Qu’est-ce qui fait que les films catastrophes, les séries apocalyptiques, les fictions horreur et tragédies de fin du monde cartonnent ?
Elles ont un public, tout simplement…
Et je reviens sur ce qui nous caractérise, nous humains : le paradoxe.
Ou certains l’appellent la dualité, l’ombre et la lumière, le bien et le mal… Bien pour l’un, mal pour l’autre et inversement.
C’est d’ailleurs un exercice que je fais régulièrement :
Lister mes 5 qualités et mes 5 défauts puis trouver les qualités de mes défauts et les défauts de mes qualités.
Et oui, nous sommes tou.t.es, toi et moi, une ambiguïté ambulante ou bien humain.e tout simplement.
Et bien plus que les articles ou les publications, c’est ce qui est autour qui est intéressant : les commentaires, les non-dits, le non-savoir.
Qu’est-ce qui est important aujourd’hui ?
En vrai, personne ne peut dire si c’est réel ou pas puisque pour chacun.e, c’est très personnel et très différent.
Je soupçonne même fortement ceux et celles enthousiasmés par le projet que je cite au début de cet article de ne pas s’exprimer.
Nous accordons beaucoup d’importance aux commentaires, aux avis, aux 5 étoiles alors que si, nous, nous avons un business et que nous ne récoltons que des avis défavorables, nous nous posons des questions.
En réalité, notre système éducatif nous apprend tout petit à recevoir des bons points, des notes, des couleurs, des appréciations, des très bien, des “peut mieux faire”, des “encouragements”, des premiers de la promo, des employés du mois et j’en passe et des meilleures.
Aujourd’hui, je tends de plus en plus vers un mode plus coopératif que compétitif qui ne fait qu’exacerber une colère et des émotions enfouies et qui explosent dans un contexte autorisé, certes, et donc, qui semble légitime et normal.
Alors que pas du tout…
Sache-le, chacun.e détient un libre arbitre qu’il est temps de remettre au goût du jour.
Une polémique s’était déjà élevée à l’arrivée du livre numérique. Je te renvoie à mon article sur le sujet.
Tu es libre d’avancer à ton rythme, de t’insurger, de trouver quelque chose beau quand tout le monde crie que non, de ne pas comprendre, de demander pourquoi l’autre agit ainsi, de pardonner, de remercier, et de te choisir, toi, quoi qu’en pense les autres.
La communication, surtout écrite est moins qu’évidente puisque nous ne retenons que 10% de ce que nous lisons,
Donc je t’invite à relire cet article et d’y trouver ce que tu as raté comme tout ce que tu peux lire.
Et si tu es une exception, tant mieux, parce que la diversité, c’est ça notre vraie richesse, à nous les humains.
Pour aller plus loin dans ta communication et si tu te poses des questions sur ton impossibilité et tes difficultés à communiquer que ce soit à titre personnel ou professionnel, je t’invite à profiter d’une séance découverte.
Belle semaine à toi !
Dominique Chailan, Autrice, Réalisatrice, Raconteuse d’histoires
