Le Prénom
Une fois n’est pas coutume, je commence par une citation du livre Comment se faire des amis à l’ère numérique de Cale Carnegie et associés :
Les prénoms et moi, c’est une longue histoire. Étudiante et jeune femme, j’ai détesté - et encore aujourd’hui - certains diminutifs pour mon prénom et même parfois mon prénom.
Mon prénom mixte me mettait mal à l’aise, surtout ado quand on se construit. Cette ambiguïté féminin/masculin me pesait.
Je n’avais de cesse de me féminiser comme porter un chemisier en dentelle avec des baskets - ne riez pas, c’était pas si courant dans les années 80 ! - C’était pour contrebalancer mais j’avais toujours cette fichue part masculine qui restait et ressortait.
Aujourd’hui, je remercie ce prénom qui, à son insu, a permis, à mes deux parts, masculine et féminine, de s’équilibrer.
Réconciliée avec mon prénom, je peux prêter plus attention à ceux des autres.
Et pour les retenir, je mets en place quelques astuces comme le répéter à voix haute lorsque je vois quelqu’un et faire des listes des personnes que je rencontre - surtout en groupes -
Comme j’ai ce qui s’appelle une approche ou vision globale des choses, c’est-à-dire que, comme un aigle qui tournoie haut dans le ciel, j’ai une vue d’ensemble avant de plonger sur le petit mulot dans un champ de blé, j’ai tendance à ne pas prêter attention aux noms.
Les détails arrivent après à mon esprit et le prénom des autres, à l’instar du mien que je n’aimais pas, passent à la trappe.
Aujourd’hui, je révise ma copie et je m’efforce à chaque instant de prêter attention aux prénoms des autres.
Alors oui, à l’ère des pseudos, des noms de plume, d’artiste, de gamers ou des jeux de mots en guise de prénoms sur Internet, pas facile.
Je me dis pourtant que ce sont les choix de chacun.e, comme se rebaptiser soi-même et je les respecte, en souvenir de mon désamour avec mon prénom.
Et, après tout, c’est bien pratique pour se cacher derrière un symbole ou au contraire affirmer son discours, ou clamer sa vision comme l’ont fait JoeyStarr, MC Solar ou les graffeurs qui signent sur les murs et maintenant dans des expos.
Pour en revenir au prénom qui est notre identité assumée ou choisie, ce n’est pas un hasard si c’est souvent l’objet de mes premiers ateliers d’écriture créative et intuitive.
Régulièrement, moi aussi, je reviens à cet exercice.
C’est pourquoi j’ai décidé de le proposer comme premier atelier en ligne sur une plateforme dédiée aux créateurs.
De plus, en mai, comme je l’ai annoncé sur mon site , je te propose un WeekEnd Écriture dans le Sud-Ouest de la France, ouvert à tout le monde, curieux.ses, débutant.es, confirmé.es, auteurs et autrices en cours ou en devenir.
Les places étant limitées, je t’invite à manifester très rapidement ton intérêt que je t’inscrive sur liste d’attente.
Voilà, j’espère que cette petite bafouille sur les prénoms t’a plu,
je te dis à bientôt et je te souhaite une belle journée,