Revisiter l’histoire du cinéma - Mary Pickford
236 films en 27 ans de carrière comme actrice
Déjà en tant qu’actrice, elle est une prodige ! Après la réalisatrice française Alice Guy Blaché, j’ai eu envie de poursuivre avec une américaine mais pas n’importe laquelle.
Et là, chère lectrice, cher lecteur, à nouveau, un grand sentiment d’injustice s’est emparé de moi lorsque j’ai découvert son histoire.
De son vrai nom Gladys Smith, Mary Pickford, une fois de plus a été absente lors de mes études de cinéma. Oh si, pardon, il était question d’elle, mais associée à Douglas Fairbank. C’est un peu comme Marie Curie, souvent citée avec Pierre son mari, alors que Marie a eu, non pas 1 mais 2 prix Nobel !
Revenons à Mary Pickford qui, comme d’autres, est accolée à un homme, à croire qu’elle ne peut exister seule ! Cette actrice - mais pas que, j’y arrive - a été une star du cinéma muet. Pour toi, chère lectrice, cher lecteur, qui ne l’a pas connu et qui ne le savait pas, le cinéma était muet à ses débuts - tout comme ma première caméra super 8 - Et oui, ces technologies semblent évidentes aujourd’hui mais ne l’étaient pas autant au début du 20e siècle.
Elle est née en 1892 à Toronto au Canada et dès l’âge de 5 ans, monte sur les planches. A 15 ans, elle est repérée à Broadway et commence à tourner ses premiers films.
Une mère derrière la star
“La petite fiancée de l’Amérique” était le surnom de Gladys qui devint vite Mary sous l’égide de sa mère qui en fait une blondinette angélique. Une reine du marketing, cette femme ! Veuve avec 3 enfants et sans ressource comme c’est le cas, Charlotte Smith propose la petite Gladys à l’âge de 5 ans pour une pièce de théâtre. consciente du talent de sa fille, elle devient vite sa manager et négocie des contrats avantageux pour elle.
Les longues boucles blondes de Mary savamment entretenues deviennent sa marque de fabrique et lui garantissent une image de pureté qui la suivra tout au long de sa carrière. On parle de la moustache de Chaplin, contemporain de Mary, mais moins de la chevelure de de Pickford.
Encore un oubli de l’histoire où l’homme a la part belle !
Bref !
1928, elle coupe ses longues boucles à la mort de sa mère mais reste fidèle aux principes de bonnes mœurs alors en vogue aux États-Unis. cet évènement fait le une du Times et suscite de nombreuses critiques mais Mary réussit à rebondir.