Suis-je l'un(e) de ceux/celles qui travaillent en vacances ?

Bonjour cher, chère vacancier(ère)

Peut-être est-ce ton cas, peut-être pas ? J’ai lu récemment que, même en vacances, certaines personnes avaient du mal à décrocher de leur travail. Est-ce ton cas ? Et je me demande bien comment c’est possible ? Si c’est comme moi, parce que tu aimes ton travail, alors, oui, c’est possible. Et encore…

Et j’en arrive à me demander si ce n’est pas pour d’autres raisons et bien sûr, tout un chacun est fort pour trouver des explications à tout, surtout quand il s’agit des autres.

En ce qui me concerne, tout ce que je fais me semble être un loisir, même écrire cette news puisque j’ai choisi de gagner de l’argent en écrivant. Et oui, je décide…

Et je reconnais que les méandres dans lesquels je me plonge parfois sont rebutants et je me dis « ah ouais, en effet, je comprends mieux pourquoi peu de gens vivent de leurs écrits », paraît-il. J’ai en effet, interviewé un auteur toulousain que j’ai connu lors de son premier roman et qui, depuis, en a écrit beaucoup d’autres et qui est resté prof. Oui, il gagne bien de l’argent en écrivant et pourtant, ce n’est pas son revenu principal. Et là, je me dis qu’il y a un truc.

L’interview de Benoît Séverac sera en ligne sur ma chaîne Youtube que tu peux visiter en attendant, où il y a tout un tas de films : interviews, reportages, conseils pour faire une vidéo soi-même…

Et donc, moi-même qui écris depuis quelques années, en réalité depuis que j’ai découvert le pouvoir de l’imagination, j’ai envie de gagner de l’argent avec mes écrits. Et écrire est un plaisir pour moi.

Et c’est là que je reviens sur le travail en vacances et sur ceux/celles qui s’accrochent. Est-ce un plaisir que de discuter avec son patron en maillot de bain sur la plage ou au milieu d'une randonnée en montagne ?

Peut-être est-ce une addiction ou je ne sais pas quoi d’autre...

Et pourtant, le 21e siècle que j’adore a démocratisé le partage d'infos, de photos, de mots doux même depuis le bout du monde. Ce nouveau besoin d'être connecté entre-t-il dans nos besoins primaires, secondaires, tertiaires, quaternaire ? Qu'est-ce que je manque de si important ? Le match de foot ? Je vais chercher une glace et j'ai le résultat avec des commentaires sur le fairplay de tel joueur. Alors ?

Qu'est-ce que tu attends pour profiter ?

Et pourtant, moi qui écris ces lignes et bien, je prends très souvent mon appareil photo et oui, comme les touristes dont je me moque qui regardent les monuments cachés derrière leur appareil, et bien moi, je faisais pareil. Je dis bien, je faisais. Aujourd’hui, je décroche et je fais des photos et des films « en conscience ».

KEZAKO ? Et bien, Je fais et j’aime encore beaucoup faire des films et j’adore toujours écrire. Je le fais juste en me disant « qu’est-ce que je suis en train de faire ? » Est-ce que je rate quelque chose à côté de moi, une parole de mon chéri, un parfum enivrant ou une douce brise sur mon visage ? Est-ce que je me cache derrière mon appareil, mon ordinateur ou mon smartphone en pensant être invisible ?

J’ai changé mon point de vue, comme je dis. Faire pour faire est inintéressant. Et c’est aussi pour ça que je propose des ateliers pitch sur le modèle de ce que font les scénaristes parce que quand je parle de ce que je fais, je parle de moi. Et oui... Qui suis-je, au fond ?

Mes ateliers sont ouverts à tous (demandeurs d'emploi, transition professionnelle, acteurs d'associations, en quête d'un entretien vidéo... porteur d'un projet...scénaristes, auteurs...artistes) et je suis heureuse de rencontrer des personnes qui repartent avec un petit rayon de soleil dans la tête et quand je les revois plus tard, elles me racontent quel chemin les emmène vers ce qu’elles aiment. Et c’est merveilleux, ça, de faire ce que l’on aime.

En attendant, petit(e) veinard(e), des vidéos pour faire son film de vacances comme un(e) pro t’attendent sur ma chaîne Youtube et des ateliers à prix doux sont proposés tout l’été.

Bel été à toi
Dominique