Bonjour à toutes et à tous,

En cette période d’après 14 juillet (pour la France), le mode été et vacances est activé pour beaucoup d’entre nous.

Une occasion pour certain.e.s de profiter à fond de leurs vacances en courant, sautant, visitant, randonnant… et ne pas perdre une miette de ces jours de congés que le Front Populaire a popularisé et mis en avant pour la classe ouvrière tout d’abord et qui s’est répandue comme une trainée de poudre.

T’ai-je dis, que je suis nomade depuis bientôt 6 semaines ?

Je me demandais parfois ce que ça faisait de n’avoir que sa voiture, sa caravane ou tout autre véhicule aménagé et je me disais : rien. J’écoutais vaguement les critiques d’un mode de vie qui est loin de rassembler la majorité de la population.

La plupart d’entre nous et ainsi que je l’étais il y a 6 semaines avait un endroit où Revenir, comme un socle, comme une ancre qui est une base de vie.

À Montpellier pour quelques temps, je suis allée au marché de Noël comme la tradition le veut maintenant dans de nombreuses villes de France et j’ai fait le plein de douceurs, Douceurs pour la vue, Douceurs pour le nez, Douceurs pour le palais, Douceurs pour les oreilles et pour le sens sensible aux ambiances.

Cette ambiance de fête est extraordinairement positive et pleine de joie dans ces lumières, ces musiques et les rires et sourires des enfants et des plus grands.
Les paillettes qui sont dans ces marchés de Noël sont à aspirer et à garder au fond de soi pour y penser bien au chaud chez soi.

Quoi qu’en dise Baudelaire, la mélancolie se soigne aujourd’hui. L’automne, saison de passage vers l’hiver est considérée dans la médecine chinoise comme l’arrivée dans des périodes d’introspection, de réflexion et… de remises en cause.

Et où en suis-je de ces pensées ? Moi qui jusque-là ne me posais pas autant de questions ? Et oui, se poser des questions est déjà une avancée vers la sagesse. Et encore, cela dépend des questions qu’on se pose.

En ce qui me concerne, j’ai cessé rapidement de me demander « pourquoi » en sachant pertinemment que cette question reste présente même en l’occultant.

J’en suis maintenant aux « comment » que j’ai découvert il y a un peu plus d’un an. Et les « comment » m’ont fait bien plus avancer que (presque) tout ce que je me disais ou écrivais jusque maintenant.

Peu de temps après le lever du soleil, une première cigarette à la main, étendu dans la soie luxueuse du lit de Samia, Jérôme savoura cette nuit délassante et relaxante dans cette affaire corsée qui le mettait parfois mal à l’aise. C’est bien une chambre de nana, se dit-il en jetant un œil circulaire sur le papier peint fleuri de petites roses et sur la quantité phénoménale de bibelots. Il était plein de préjugés, le savait et n’en faisait pas une priorité. Entendant parler dans la pièce voisine, il enfila son jean en vitesse et prêta l'oreille, torse nu, l’oreille collée à la porte. Jérôme reconnut sans peine la voix de l’interlocuteur  de Samia, Eric Fabry.

J’ai lu récemment que, même en vacances, certaines personnes avaient du mal à décrocher de leur travail. Est-ce ton cas ? Et je me demande bien comment c’est possible ? Si c’est comme moi, parce que tu aimes ton travail, alors, oui, c’est possible. Et encore…

Et j’en arrive à me demander si ce n’est pas pour d’autres raisons et bien sûr, tout un chacun est fort pour trouver des explications à tout, surtout quand il s’agit des autres.

En ce qui me concerne, tout ce que je fais me semble être un loisir, même écrire cette news puisque j’ai choisi de gagner de l’argent en écrivant. Et oui, je décide…