Le Pitch, KEZAKO ?
Quand j’ai commencé à organiser des ateliers Pitch auxquels tu as peut-être participé, quelqu’un m’a demandé ce que c’était et bien, je le savais ce que c’était puisqu’au cinéma, c’est un exercice qu’on retrouve souvent. À expliquer, ça, c’est autre chose… Un comble pour moi et en même temps, un exercice intéressant
Un exemple de pitch pour moi est dans le film The Player d’Altmann où un producteur écoute des Pitch de scénarios toute la journée. Et donc, c’est assez simple puisque c’est ce qu’on fait en permanence… Parler… Ecouter donc Communiquer.
C’est ce qui me fait dire que le pitch a une double fonction : celle de savoir quoi dire et celle de COconstruire avec les autres et donc comment le dire.
Est-ce que tu t’es déjà retrouvé dans une assemblée où chacun parle à tour de rôle et au fur et à mesure, tu ajoutes et tu transformes ce que tu veux dire ? Où bien, quelqu’un pose une question et c’est exactement ce que tu voulais demander ? J’appelle ça un synchronisme.
La première traduction sur Google pour PITCH est « PAS » et c’est bien pas à pas que le pitch se crée. C’est aujourd’hui un terme utilisé dans de nombreuses circonstances avec un millier de connotations, souvent commerciale.
Et à ce propos, je m’interroge encore sur le côté péjoratif que j’en avais. Commercial, c’est commercer, échanger donc discuter, parler. Nous y avons ajouté le côté argent, compétition, concurrence alors qu’aller emprunter la tondeuse du voisin, ce n’est qu’un échange entre deux personnes, non ? Du commerce sans argent… quoique… (et si la tondeuse se casse ?)
À savoir qu’à chaque fois que je parle, que je me présente, que je propose un projet, que je veux convaincre, je pitche. Nous y voilà… Convaincre, persuader. Un jour, un jeune homme m’a demandé de lui apprendre à « mentir » parce qu’il se destinait à des études de droit. J’ai trouvé ça très curieux et je lui ai apporté des clés pour qu’il s’exprime avec des arguments en lui conseillant de réfléchir à sa demande. Et moi aujourd’hui, je me pose cette question à mon sujet : comment est-ce que je me sens quand je mens ? Je parle là d’un petit mensonge, de ceux qu’on utilise tous les jours par exemple « ça va ? » « oui, ça va » alors que la nuit a été affreuse, que j’ai des dettes jusqu’au cou et que je rame dans tous les domaines de ma vie. En connais-tu beaucoup qui répondent ça ?
Et tout en écrivant cela, je ris. L’humour à propos de soi-même dénoue beaucoup de choses.
Et c’est avec humour et une méthode que j’utilise dans mes ateliers, le funny learning que j’aide à dénouer les blocages liés à la parole face à une situation ou un objectif.
Et mes ateliers s’adressent à TOUS : scénaristes, auteur(e)s, porteur(e)s de projets, « ceux/celles » qui ne savent pas encore quoi faire, ceux/celles qui ont juste une idée, ceux qui savent et veulent tester leur discours (ou pitch), ceux qui sont un peu perdus, des curieux…
Parmi les profils qui sont venus il y a des scénaristes, des réalisateurs, des écrivains, des créateurs d’entreprise, des salariés, des artistes, des coachs, des thérapeutes, des personnes en transition professionnelle, des « je ne sais pas trop quoi faire et comment faire… », en bref, ces ateliers sont bien plus que des ateliers. Ils sont une parenthèse avec soi-même.
Mon idée est que le storytelling* (l’histoire de vie) s’adresse à tous. En Analyse Transactionnelle* (types d’échanges entre les personnes), j’ai appris que nous avons tous un scénario de vie qui s’élabore au fur et à mesure. Notre vie est faite de choix. Nous pouvons décider et aussi RE-décider. Et ça, c’est un bol d’air qui fait du bien…
À bientôt.
Pour se rencontrer et se retrouver soi-même, rien de mieux qu’un atelier pitch. Pour t’inscrire à un atelier à un prix doux d'été, c’est ICI et c'est à Toulouse. (13, 20 et 27 juillet 2019)
Bel été à toi !
Dominique