« Pour se sentir aimé, il est indispensable de s’apprécier soi-même. Pour donner quelque chose, il faut le posséder. »

Maud Ankaoua, Kilomètre Zéro

Pour en revenir sur ce que j’avais saisis, je compris qu’il y a un gouffre entre comprendre, savoir et « encaisser » et que la vie n’est pas toujours ce qu’on croit et la voir d’un autre œil n’aide pas forcément.

Moi, à ce stade, au lieu de compréhension, je ressens une grande solitude.

Ce que j’ai à dire n’est pas facile.

Dans l’histoire de ma vie, ce sont des moments difficiles, douloureux et là, j’ai l’occasion d’en parler.

C’est Ioana que je suis allée consulter en élixirs floraux parce que j’ai envie de me soigner autrement. Autrement, ça veut dire quoi ?

Ça ne veut pas dire que je rejette la médecine traditionnelle dans son entièreté mais que depuis le départ et l’arrêt de l’homéopathie de ma vie, j’ai perdu, des médecins aux oreilles attentives mais aussi une façon de me soigner dont mon corps bénéficie encore.

Alors oui, même si j’ai recours à un traitement dont je ne saisis pas touts les effets, je choisis de plus en plus d’aller voir ailleurs et donner à mon organisme autre chose.

C’est étrange, nous voyons partout des To Do list, nous en parlons, nous en faisons, c’est même vendu sous forme de blocs ou de petits carnets.

Du coup, nous sommes plongés dans une frénésie de tâches à accomplir, tout confondu, travail, famille, perso et même loisirs.

En vacances, nous courons d’une activité à une autre, d’une visite de musée à celle d’un site remarquable, nous enchaînons les activités, randonnées, bateau, voile… même farnienter fait partie de la liste !

Est-ce que nous nous sentons mieux une fois cette To Do list rayée ? Non, parce que c’est sans fin. D’autres choses à faire se sont ajoutées entretemps miraculeusement.

Ça te parle ? Moi, en tout cas, c’est parfois mon quotidien.