J’ai fait un rêve.

Oui, tu vas me dire que je commence comme Martin Luther King.

Et pourtant beaucoup de nos projets commencent ainsi.

C’était même la façon de travailler de Walt Disney qu’il a appliquée à son entreprise. Des employés sont payés pour rêver.

Attention, ce n’est pas donné à tout le monde de rêver, ou plutôt si. Ce qui est exclu de nos sociétés est d’y porter attention et sérieux.

Parler et Communiquer sont deux actions que j’ai longtemps confondues.

Parler consiste à formuler des mots, des phrases et relève de l’ordre du verbal.

Or le verbal ne représenterait que 7,8 % de ce que nous disons, que nous voulons communiquer justement.

Lors de mes ateliers pour pitcher, c’est une des premières choses dont je voulais que les personnes prennent conscience.

L’une d’elle a ainsi découvert le pouvoir de l’écoute.

Peut-être l’as-tu remarqué, je m’intéresse beaucoup à la communication et encore plus depuis que j’ai découvert que je communiquais extrêmement mal.

Mal dans le sens où justement cette communication n’en était pas une.

Je me suis donc formée à des techniques de communication que certains pensent réservées aux écoles de commerce, comme la PNL (Programmation Neuro Linguistique) ou l’Analyse Transactionnelle et qui ont vu leurs méthodes assimilées à de la manipulation.

En effet, le mur qui sépare la communication saine de la manipulation est ténu, voire très mince.

Dans mon activité, je suis amenée à lire ou à relire les écrits que d’autres ont produit. Et parfois, ces histoires, qu’elles soient fictives ou pas, font furieusement écho avec certains pans de mon histoire.

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La fiction, la distance, comme les relations en visio, l’image vue sur un écran et la réalité se confondent.

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Je ai expérimenté ce phénomène à deux reprises – et certainement plus sans en avoir conscience –

Ca y est, les festivités sont en place, la route est coupée et la circulation interrompue parce que les employés municipaux occupent la chaussée pour accrocher les guirlandes lumineuses de Noël. Quelques irréductibles klaxonnent. Moi, je me dis « Tiens le feu était vert deux fois et aucune voiture n’est passée ! » Puis je roule et je vois la police qui fait la circulation et je regarde, curieuse.

Les guirlandes lumineuses, c’est tout un art à accrocher dans une ville et moi qui me demande comment grimper pour mettre les miennes devant ma porte !

Ça sent bon, bon les réjouissances, bon les rassemblements familiaux, bon de savoir mes enfants chez moi dans un mois, bon d’anticiper ces moments de purs bonheurs.

S’en réjouir, c’est déjà être dans un état de plénitude, de béatitude.

Et ça faisait longtemps que ça ne m’arrivait plus.

Réseaux, Réseaux Sociaux. Vous voulez du réseau ? Il faut du réseau. As-tu du réseau ? Viens, on fait du réseau chez nous !

Enfin bref, tu l’as compris, le réseau social ou Social Network qui est aussi un titre de film qui parle de la naissance de Facebook et que, même si je ne sais pas s’il correspond à la réalité, est très intéressant à voir.

J’ai beaucoup appris en regardant des fictions et en lisant des livres.

“La fiction fait avancer la science” a dit un jour Thomas Pesquet , l’astronaute.

Et parfois, cela fait même avancer d’autres sujets, politiques, économiques, sociaux. La fiction a l’avantage, comme le film d’interpréter les évènements et de les livrer de façon accessible.

En communication, en quoi peut être utile la négociation ?

Est-elle utile ?

Depuis notre tendre enfance, nous pratiquons la négociation. Pour avoir 2 bonbons au lieu d’un seul. Pour rentrer à minuit au lieu de 11 heures. Pour avoir avoir la voiture de papa pour une virée…

En réalité, ce type de communication a l’air d’être tournée vers l’extérieur, vers l’autre, alors qu’elle est aussi des deals que nous passons avec nous-mêmes. Et nous oublions souvent le.la principal.e intéressé.e dans la négociation : nous-même.

Je te parlais, la semaine dernière de l’irruption de mon passé dans mon présent et apparemment, ce n’est pas que moi qui le vis.

Au coworking où je vais une fois par semaine, quelqu’un me parlait du même phénomène.

Un coworking est un espace de travail partagé comme tu le vois sur cette photo. Il permet aux salariés, indépendants et tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de venir bosser mais pas que…

En ce qui me concerne, j’y aime plus le CO que le working, je l’avoue.

Depuis quelques temps, des évènements, des personnes de mon passé ressurgissent et j’avais envie de te faire partager ce que ça m’inspire.

Comme une lettre à mon moi d’avant.

Cher moi d’avant aujourd’hui,

Quelques réflexions matinales qui te sont adressées.

Alors, je te les retranscris.