Toi qui me lis, je le dis, je n’arrive plus à faire semblant. À oublier que derrière ces belles images qui accompagnent mes publications, il y a ma vie qui tombe en miettes.

Aujourd’hui, à 55 ans, je ne sais pas où je vais loger le mois prochain, je ne sais pas comment je vais payer ce que j’ai à payer. (cette publication est un mail que j’ai envoyé et posté sur les réseaux le 6 octobre 2022 et pour laquelle j’ai reçu des soutiens inattendus)

Je te parlais, la semaine dernière de l’irruption de mon passé dans mon présent et apparemment, ce n’est pas que moi qui le vis.

Au coworking où je vais une fois par semaine, quelqu’un me parlait du même phénomène.

Un coworking est un espace de travail partagé comme tu le vois sur cette photo. Il permet aux salariés, indépendants et tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de venir bosser mais pas que…

En ce qui me concerne, j’y aime plus le CO que le working, je l’avoue.

Depuis quelques temps, des évènements, des personnes de mon passé ressurgissent et j’avais envie de te faire partager ce que ça m’inspire.

Comme une lettre à mon moi d’avant.

Cher moi d’avant aujourd’hui,

Quelques réflexions matinales qui te sont adressées.

Alors, je te les retranscris.

Je ne sais pas si la vidéo d’un projet futuriste appelé The Line relève d’un coup de pub ou si elle est la présentation d’un projet concret et je m’en fiche un peu.

Je n’ai pas creusé le sujet tout comme les nombreux commentateurs et commentatrices de cette vidéo qui, comme moi, se sont exclamés sur l’ineptie de cette idée, présentée, il est vrai, avec beaucoup de panache.

Nous savons aujourd’hui que notre cerveau ne fait pas la différence entre réel et imaginaire.

La frénésie de cette fin d’août et de ce début septembre me rappelle combien j’étais, moi aussi, prise dans cet engrenage et ces injonctions.

Avec 3 enfants, la rentrée, c’était toute une organisation.

Et même du côté des entreprises, des entrepreneurs, même la télévision, il y avait un grand vide, des rediffusions de vieilles séries

Il y a quelques années, j’ai écrit une pièce de théâtre en collaboration avec une classe de collège et leur prof de maths, une personne remarquable à plusieurs points de vue.

Je t’invite à retrouver ses actions sur instagram avec le compte @mathalors. Elle a l’origine d’un festival de maths qui vise à démocratiser les sciences en général. Mais ce n’est pas la seule action et celle à laquelle j’ai participé avec cette pièce de théâtre est pour mettre en lumière les femmes.

Te l’ai-je déjà dit ? Lire enrichit.

Les gens riches lisent.

Contrairement à ce que nous avons entendu ces dernières années, les livres sont une nourriture au même titre que ce que nous donnons à notre estomac.

Il y a de nombreuses occasions dans nos journées où nous pouvons faire des actions gratuites.

Et il y a de nombreuses occasions où, effectivement, nous le faisons, sans y être obligé.

Tenir la porte d’un magasin, donner un conseil, payer un café, porter le sac de la voisine enceinte, inviter une amie à manger une glace…

Nous avons tous et toutes en nous cette générosité qui ne demande qu’à s’exprimer.

En ce début de mois d’août 2022, je ne sais pas toi mais moi, je suis prise d’une frénésie de lecture depuis le début de l’été - bon aussi pour les films au cinéma -.

C’est vrai que je suis autant cinéphile que cinéphage. Cela est peut-être dû à mes années d’étudiantes où j’ai “mangé” beaucoup de films qu’il était de bon ton de voir. Des classiques, comme on dit.

Bon, il y en a un certain nombre que j’ai oublié, j’avoue.